mercredi 24 décembre 2008

Quelques chouchous parmi les créations récentes.

Les parfums récents me touchent peu. Je l'ai déja dit, dans l'ensemble, je les trouve tous un peu similaires, sans personnalité. Heureusement quelques exceptions viennent confirmer la règle.

J'adore de Dior par exemple; ce n'est pas mon préféré des trois parfums dont je vais parler ensuite mais il sent bon, même si on peut lui reprocher un petit manque d'âme, un côté lisse et facile. Je l'aime bien car c'est un cadeau qu'on m'avait offert, et même si je ne le porte pas, il m'évoque de bons souvenirs et puis c'est le parfum d'une amie qui le porte bien pour le coup.

S'il rentre, c'est vrai, dans les créations très marketing de la parfumerie de masse, il n'en reste pas moins élégant et très lumineux. Je ne dirais pas qu'il est original, mais il a son identité puisqu'on le reconnaît aisément. A la fois frais et glamour, il symbolise la femme avec toute la classe qui peut la caractériser (s'il est bien porté).

J'adore de Dior laisse sur son sillage des effluves de mandarine, de lierre et de fleur Champaca, autour du Jasmin, de la prune de Damas, de l'orchidée ou de la Rose Breathless. Au coeur de ces senteurs se cachent le musc de mûre et le bois d'Amarante.

Charlize Theron le porte à merveille mais à une autre époque je l'aurais bien vu sur Marilyn.

Lolita Lempicka..... alors celui-là, c'est vraiment un de mes préférés. Je l'ai beaucoup porté ces dernières années. Certains le comparent avec Angel et moi-même au tout début, je les confondais alors qu'ils n'ont rien à voir!

Certes ils sont un peu communs tous les deux et nombreuses sont les filles qui portent Lolita Lempicka. Mais sa senteur est si particulière, agréable, et originale qu'on l'adore quand même. D'une sensualité incroyable, ce parfum se niche dans un flacon des plus féminins. Attention, Lolita Lempicka est un véritable piège à garçons qui en sont tous fous, (bon, sauf le mien, évidemment, ce qui fait que je le porte moins souvent).

Novateur, Lolita Lempicka virevolte du réglisse aux notes d'anis, en passant par la violette, l'iris, la vanille et le musc. Très lolita, il n'est pas pour autant léger puisque ses effluves vous accompagnent tout au long de la journée. A noter, sa version "eau de minuit", encore plus sensuelle et sucrée.



Dernier chouchou mais non des moindres, Intuition d'Estée Lauder est d'une féminité absolue. Cet "oriental lumineux" charme pour sa sensualité discrète et élégante. A condition d'avoir la main légère car il peut se révéler assez capiteux, il offre une odeur chaleureuse, douce et puissante à la fois.

Je le porte le plus souvent quand je suis toute de noir vêtue, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'il évoque le mystère de la femme qui se marie si bien avec le noir. Très glamour aussi, mais très différent de J'adore car plus chaud, Intuition s'envole sur des notes de rose "double delight", de freesia, rhododendron, et gardénia. L'éclat doré du flacon évoque l'ambre jaune qui donne toute sa personnalité à ce parfum, classe, généreux et tendre à la fois.

mardi 23 décembre 2008

j'ai envie de me remettre à créer des parfums....

pour plein de raisons.
D'une parce qu'en cette période morose c'est la seule chose qui m'ait motivée de la matinée.
De deux, parce que rien de tel qu'une saine activité pour ne pas trop cogiter.
De trois parce qu'au vu des prix actuels, pourquoi ne pas se composer soi-même son odeur favorite?
Et enfin parce que je m'aperçois que l'industrie du parfum n'est plus ce qu'elle était.
Non, déja, les trois quarts des créations actuelles (et je suis gentille) sont envahies d'odeurs d'une banalité affligeante, toutes les plus chimiques les unes que les autres, portées par tout le monde, sans consistance ni tenue, à moins d'empester super fort comme Angel, parfum déplorable dont les filles qui le portent ont généralement le bon goût de s'asperger des pieds à la tête.
De plus, même certaines maisons sérieuses qui pouvaient autrefois justifier le prix exorbitant de leurs parfums par leur qualité, ne peuvent aujourd'hui plus avancer les mêmes arguments.
Oui, même Guerlain devient décevant. Je ne parle pas de Shalimar, l'Heure Bleue, Jardins de Bagatelle ou Mitsouko, évidemment, créations anciennes auxquelles on ne peut rien enlever.

Non je parle de leurs créations récentes, telle Insolence ou l'Instant Magic qui n'ont vraiment rien d'extraordinaire. Encore l'Instant, loin d'être mon préféré, offrait une senteur agréable et originale, élégante et digne des parfums Guerlain. Mais les dernières créations ressemblent de plus en plus aux parfums que l'on retrouve partout sur le marché. C'est triste et décevant, mais cela montre surtout que l'on utilise aujourd'hui, même chez des grands noms, toutes les odeurs synthétiques qui polluent la diversité des produits que l'on achète aujourd'hui.
Alors ça donne d'une part envie de rester fidèle à ses classiques (en plus la miss adorait l'Heure Bleue, alors raison de plus), mais en outre de s'essayer soi-même à créer son parfum, au moins si c'est nul, on saura pourquoi. Peut-être bien que je l'appellerai Tambourin, tiens.

vendredi 12 décembre 2008

Allure Sensuelle de Chanel....c'est le nom de mon prochain parfum je crois...


Au début j'étais sceptique. J'aimais bien l'odeur, mais je ne la trouvais pas agréable sur ma peau. Bien sûr, je ne me lassais pas de le sentir sur la peau d'une amie, brune, mais je pensais qu'il ne m'irait pas du tout. Et puis je l'ai redécouvert sur des peaux moins mates, essayé à nouveau en parfumerie ... et j'ai craqué. Enfin presque, j'attends Noël.

Très féminin et bien sûr sensuel comme son nom l'indique, ce parfum évoque la femme fatale sous un voile de légèreté. Il a un côté puissant et aérien à la fois, c'est ce qui fait tout son charme. Envoûtant mais discret, ce fleuri suave oriental séduit par ses notes fraîches, boisées, orientales, fruitées et d'épicée solaire... Seul petit bémol, j'ai l'impression qu'il ne tient pas très longtemps sur ma peau, contrairement aux Guerlain qui vous suivent tout au long de la journée.

lundi 24 novembre 2008

Les secrets du parfum....

Pour qu'un parfum reste longtemps sur la peau et que ses effluves se diffusent tout au long de la journée, nul besoin de s'en vaporiser des pieds à la tête.

Appliqué sur certaines parties du corps, ses effluves évoluent au fil des heures tout en restant auprès de vous.

L'idéal est de se parfumer à la naissance du cou, derrières les oreilles ou au creux du décolleté. Certaines parties retiennent également bien les senteurs, comme les poignets et l'intérieur des coudes ou encore le creux des genoux s'il s'agit d'une crème parfumée.

Vaporiser son pull permet aussi de retenir plus longtemps les effluves d'une fragrance, mais il manque alors l'alchimie entre la peau et le parfum qui lui donne toute sa force et qui le rend si particulier d'une personne à une autre.

lundi 17 novembre 2008

Habanita...


Premier parfum, avant l'Heure Bleue.

Découvert lors d'une visite en famille à Grasse, ce parfum a immédiatement séduit mes 14 ans et l'âme de lolita qui les habitaient. Non que ce parfum fût destiné aux adolescentes, loin de là, c'est aussi et surtout un parfum de femme, mais c'est avant tout l'élixir des séductrices, de la sensualité ou de l'attirance.


Je ne le porte plus aujourd'hui car il est réellement très tenace, très capiteux, et il faut vraiment avoir la main très légère pour qu'Habanita révèle tous ses délices. Mais ses senteurs ont bercé toute mon adolescence, au plaisir des uns, et au déplaisir des autres qui le trouvaient trop fort.


Créé dans les années 20 et dédié aux fumeuses, Habanita de Molinard était voué à être le parfum le plus tenace au monde. Capiteux il l'est, vulgaire et banal tel Angel, non. Il est beaucoup plus raffiné mais il est vrai que son odeur me paraît un peu écoeurante aujourd'hui si l'on a le malheur d'en mettre une goutte de trop.


Dans son flacon noir, ce parfum séduit parce qu'il est orginal, peu connu et porté. Certains disent entre autres que Monica Bellucci le porte, mais est-ce vrai? Elle incarnerait en tout cas à merveille la femme qu'évoque Habanita, sensuelle, charnelle et envoûtante.


A base de vanille, de musc, de santal et de bien d'autres effluves, ce parfum dont j'ai oublié la composition exacte, semble tombé aux oubliettes. C'est dommage car d'une part il est assez peu coûteux, et d'autre part il se démarque vivement des autres fragrances très chimiques vanillées qui envahissent le marché aujourd'hui.


Je ne le porte plus car je l'ai trop porté, je ne le porte plus, car il déplaisait vraiment à un ex (ex qui me l'a ensuite réclamé quand j'ai voulu le quitter:)), je ne le porte plus car du coup le parfum dans son flacon abandonné a viré, je ne le porte plus car je me suis habituée à d'autres senteurs, mais je le porte toujours dans mon coeur.



mercredi 12 novembre 2008

L'heure bleue


L'heure Bleue de Guerlain, c'est mon parfum préféré. Je lui fais parfois des infidélités mais j'y reviens toujours. Découvert lorsque j'avais 15 ans, ce parfum ne m'a plus jamais vraiment quittée.

Créé en 1912 par Jacques Guerlain, inspiré par un soir d'été où le temps semblait s'être arrêté, l'Heure Bleue évoque ce moment particulier de la tombée de la nuit. Ses effluves décrivent en effet cette heure où le jour s'achève tandis que la nuit commence doucement à s'installer, encore légère et bleutée.

Singulier, sensuel et très élégant, ce parfum est unique. Ses senteurs évoluent au fil de la journée telles que les heures, les couleurs du ciel ou le temps.

Synonyme du crépuscule, L'Heure Bleue peut aussi évoquer l'aube, lorsque la nuit se lève et que le jour commence à poindre.

Les notes de bergamote, les arômes de fleurs d'oranger, les senteurs d'oeillet, de rose et de tubéreuse en font une fragrance particulière que viennent compléter l'héliotropine, la vanille et le santal.

Doux et fort à la fois, ce parfum représente bien l'image de Guerlain: tenace, classe, sensuel, aux effluves qui évoluent au fil de la journée.

L'Heure Bleue est donc un parfum poudré qui nous rappelle de précieux instants et souvenirs.




mardi 28 octobre 2008

le parfum et moi....

grande histoire d'amour depuis l'enfance...

Je me suis passionnée très jeune pour le parfum, peut-être à la suite d'une des nombreuses visites de la Maisons des parfumeurs à Grasse, dans le sud, je ne sais plus. Peut-être aussi parce que ma mère adorait le parfum Samsara de Guerlain, peu importe. Très vite, je suis plongée dans cet univers fait de délicates senteurs, tour à tour fleuries, boisées, fraîches ou vanillées.

J'étais plutôt dotée d'un bon odorat et je pris rapidement un malin plaisir à reconnaître le nom des parfums de mes proches. (Bon entretemps j'ai découvert la cigarette et mes facultés olfactives ne sont plus ce qu'elles étaient, même si je garde une certaine sensibilité dans ce domaine).

Lorsqu'on s'intéresse aux parfums, on peut difficilement passer à côté de Guerlain. Réputée depuis le début du XXeme siècle pour être un des plus grands parfumeurs, cette maison offre en effet des créations originales, et d'une qualité nettement supérieure à la moyenne. Encore aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il en est des derniers parfums sortis, mais les classiques Shalimar, l'Heure Bleue ou Jicky sont une véritable invitation au voyage tant leurs effluves évoluent au cours d'une journée. Certes ces parfums sont plus coûteux, mais ils ont une classe, une teneur et une singularité indéniable par rapport aux autres.

C'est ainsi, que je me pris de passion pour l'histoire de la Maison Guerlain, apprenant que L'heure bleue a été créé en 1912 ou que Shalimar a été découvert en "glissant" une goutte de vanille dans le parfum Jicky.

C'est aussi comme cela que je me mis à chiner les brocanteurs avec ma mère tous les dimanches pour découvrir d'anciens flacons datant du début du siècle et qu'on entreprit une vaste collections de modèles anciens. Houbigant, Piguet, Chanel ou René Coty étaient donc autant de noms qui peuplaient mes dimanches.

Longtemps j'essayais de créer "mes parfums" à base de diverses essences que j'achetais, qu'il s'agisse de lys, d'iris, de vanille, de musc ou de jasmin. Il suffisait de les mélanger savamment tout en y incluant un peu d'alcool à 90°C. Malheureusement je n'ai jamais trouvé LA formule, l'ingrédient, qui permettait de faire tenir un parfum sur le long terme.

Viennent ensuite les premiers questionnements sur l'avenir à l'école. Bien sûr je voulais être "nez", jusqu'à ce que je réalise qu'il fallait être bon en maths et en chimie pour cela, chose impossible pour une personne qui totalise 2 de moyenne en maths en première alors qu'elle prend des cours à côté et qui n'a jamais compris le fonctionnement d'une équation bilan.

Aujourd'hui, j'ai laissé tomber les brocanteurs et les expérimentations, mais je voue encore un véritable culte à l'univers du parfum. Je préfère presque être mal habillée ou maquillée que de sortir sans parfum. Malheureusement peu de créations récentes m'ont fait vibrer dernièrement. Alors je reste fidèle à mes classiques, L'Heure Bleue, Lolita Lempicka, Intuition d'Estée Lauder voire, parfois, Shalimar.


lundi 27 octobre 2008

j'aime pas...

TF1, le chewing-gum, le lait, le mouton, l'agneau et le gigot, le nutella (et oui!), les tripes et abats, les bonbons, la mayo industrielle, le ketchup, la bière, le mépris, le 16eme, les idées pré-conçues, le chocolat blanc, les boissons gazeuses, (excepté le champagne bien sûr), bush, M6, la vulgarité, le trip afterwork jeune cadre dynamique sur les champs, prendre du poids sans raison logique, la nuit qui tombe plus tôt, le mois de novembre, la pluie (sauf un orage lorsqu'il fait trop lourd), faire des insriptions d'annuaires au taf, les maths.....

j'aime ....

dans le désordre.......... lire, sortir, marcher dans Paris, danser, manger des fruits de mer, faire la fête, dîner entre amis, le ti-punch, le thé earl grey, monter à cheval, me promener en amoureux, bouquiner sur une plage au soleil, les photos du vieux paris en noir et blanc, faire des calendriers avec mes copines, le parfum en général, surtout l'Heure Bleue, partir en we avec jeremy, prendre l'apéro, la B.O de Jackie Brown, le chocolat noir, canal+ dans les années 80 et 90, (surtout NPA), marvin gaye, les dim-up (formidable invention), les mailing list entre potes, l'occitane, bouquiner aux buttes-chaumont l'été, le champagne, montorgueil, entendre chadi rigoler tout fort aux bourdonnais, le brunch de chez prune, se promener dans le marais, ou à montmartre, la nuit qui tombe tard en été, bref la liste est longue....