lundi 24 novembre 2008

Les secrets du parfum....

Pour qu'un parfum reste longtemps sur la peau et que ses effluves se diffusent tout au long de la journée, nul besoin de s'en vaporiser des pieds à la tête.

Appliqué sur certaines parties du corps, ses effluves évoluent au fil des heures tout en restant auprès de vous.

L'idéal est de se parfumer à la naissance du cou, derrières les oreilles ou au creux du décolleté. Certaines parties retiennent également bien les senteurs, comme les poignets et l'intérieur des coudes ou encore le creux des genoux s'il s'agit d'une crème parfumée.

Vaporiser son pull permet aussi de retenir plus longtemps les effluves d'une fragrance, mais il manque alors l'alchimie entre la peau et le parfum qui lui donne toute sa force et qui le rend si particulier d'une personne à une autre.

lundi 17 novembre 2008

Habanita...


Premier parfum, avant l'Heure Bleue.

Découvert lors d'une visite en famille à Grasse, ce parfum a immédiatement séduit mes 14 ans et l'âme de lolita qui les habitaient. Non que ce parfum fût destiné aux adolescentes, loin de là, c'est aussi et surtout un parfum de femme, mais c'est avant tout l'élixir des séductrices, de la sensualité ou de l'attirance.


Je ne le porte plus aujourd'hui car il est réellement très tenace, très capiteux, et il faut vraiment avoir la main très légère pour qu'Habanita révèle tous ses délices. Mais ses senteurs ont bercé toute mon adolescence, au plaisir des uns, et au déplaisir des autres qui le trouvaient trop fort.


Créé dans les années 20 et dédié aux fumeuses, Habanita de Molinard était voué à être le parfum le plus tenace au monde. Capiteux il l'est, vulgaire et banal tel Angel, non. Il est beaucoup plus raffiné mais il est vrai que son odeur me paraît un peu écoeurante aujourd'hui si l'on a le malheur d'en mettre une goutte de trop.


Dans son flacon noir, ce parfum séduit parce qu'il est orginal, peu connu et porté. Certains disent entre autres que Monica Bellucci le porte, mais est-ce vrai? Elle incarnerait en tout cas à merveille la femme qu'évoque Habanita, sensuelle, charnelle et envoûtante.


A base de vanille, de musc, de santal et de bien d'autres effluves, ce parfum dont j'ai oublié la composition exacte, semble tombé aux oubliettes. C'est dommage car d'une part il est assez peu coûteux, et d'autre part il se démarque vivement des autres fragrances très chimiques vanillées qui envahissent le marché aujourd'hui.


Je ne le porte plus car je l'ai trop porté, je ne le porte plus, car il déplaisait vraiment à un ex (ex qui me l'a ensuite réclamé quand j'ai voulu le quitter:)), je ne le porte plus car du coup le parfum dans son flacon abandonné a viré, je ne le porte plus car je me suis habituée à d'autres senteurs, mais je le porte toujours dans mon coeur.



mercredi 12 novembre 2008

L'heure bleue


L'heure Bleue de Guerlain, c'est mon parfum préféré. Je lui fais parfois des infidélités mais j'y reviens toujours. Découvert lorsque j'avais 15 ans, ce parfum ne m'a plus jamais vraiment quittée.

Créé en 1912 par Jacques Guerlain, inspiré par un soir d'été où le temps semblait s'être arrêté, l'Heure Bleue évoque ce moment particulier de la tombée de la nuit. Ses effluves décrivent en effet cette heure où le jour s'achève tandis que la nuit commence doucement à s'installer, encore légère et bleutée.

Singulier, sensuel et très élégant, ce parfum est unique. Ses senteurs évoluent au fil de la journée telles que les heures, les couleurs du ciel ou le temps.

Synonyme du crépuscule, L'Heure Bleue peut aussi évoquer l'aube, lorsque la nuit se lève et que le jour commence à poindre.

Les notes de bergamote, les arômes de fleurs d'oranger, les senteurs d'oeillet, de rose et de tubéreuse en font une fragrance particulière que viennent compléter l'héliotropine, la vanille et le santal.

Doux et fort à la fois, ce parfum représente bien l'image de Guerlain: tenace, classe, sensuel, aux effluves qui évoluent au fil de la journée.

L'Heure Bleue est donc un parfum poudré qui nous rappelle de précieux instants et souvenirs.