tag:blogger.com,1999:blog-55266349197711246202024-03-04T23:24:16.674-08:00My blue hourUn blog dédié à l'univers du parfum...sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.comBlogger161125tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-18410713080184772252014-12-21T07:13:00.002-08:002014-12-21T08:05:57.444-08:00Mybluehour se rhabille pour l'hiver! Chers lecteurs,<br />
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Cela fait près de 6 ans que vous suivez mes pérégrinations parfumées, de découvertes en coups de coeur, à cette adresse. Six années, voilà qui méritait bien de se refaire une petite beauté! </div>
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C'est pourquoi, pour la nouvelle année, mon blog migre à cette adresse sur Medium, une plateforme plus sociale, au design épuré pour fluidifier la lecture : </div>
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<a href="https://medium.com/@mybluehour/latest">https://medium.com/@mybluehour/latest</a></div>
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Mais, surtout, Mybluehour devient un site, où vous pourrez également suivre une nouvelle activité qui me tient à coeur depuis longtemps: le coaching olfactif, pour guider les perfumistas qui s'ignorent vers le parfum qui leur correspond, la perle rare, leur signature olfactive en quelque sorte: </div>
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<a href="http://mybluehour.com/conseil-olfactif.html">http://mybluehour.com/conseil-olfactif.html</a></div>
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Publications, olfactorama, blog, conseil personnalisé, tout se regroupe ici:<br />
<a href="http://mybluehour.com/"> http://mybluehour.com</a>, avec un nouveau design et de nouvelles couleurs:<br />
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<a href="http://mybluehour.com/" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd5joV2CBMiZejdfKdvH6jLXg6cX6Enjp8sQIr_t4rOnqP59dKDmi3Yc8-o3-BoApE3k4-pLoDVS9cAUQjsVS9C5zCVHcUKga7Aru0LfDFecOGsDetIAlsqlsPv7gAIANPm1ePEATQmX0/s1600/mbh.jpeg" height="240" width="400" /></a></div>
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En attendant de vous y retrouver pour de nouvelles aventures olfactives, je vous souhaite à tous de très belles fêtes ainsi qu'une très bonne année 2015!<br />
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<a href="http://mybluehour.com/" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit2W4pdhcZhgJw-ilJAE5qgnQ2nuNtOfSYNeH4KUHMn1JKEt5z78EUngkeNXj7S3NZ_vkcXQ_beReOMm2345UPjGMlpAMN18KnoiVeu5SIpyqR1DHU1qq-D1RLF6AyN08hTzpxWtNtGWo/s1600/mbh+white+logo.png" height="97" width="200" /></a><br />
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Merci à <a href="http://prisme.github.io/">Jérémy</a>, <a href="http://www.freakischik.com/">Florence</a> et <a href="http://dianealexandre.com/">Diane</a> pour leur aide précieuse!<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-13408602746101014192014-10-08T07:45:00.000-07:002014-10-09T01:05:22.006-07:00Petit tour d'horizon des nouveautés (automne 2014)<div style="text-align: justify;">
Le mois de septembre s'annonce toujours riche en actualités pour le petit monde de la parfumerie. Lancements en tous genres, Salon Pitti qui se tient à Florence, Rives de la Beauté: les occasions de découvrir de nouvelles fragrances ne manquent pas. Parce qu'on ne sait parfois plus où donner du nez, petite "smell-list" de rentrée pour mieux s'y retrouver <i>(oui début octobre, pour moi, c'est encore la rentrée). </i></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqbFizF31_k3zSX1utj7tBA9MpNWsOMilLF4f9LtVVP8b4GB23NIc3_dNa7cqWWWQk2I-VFzee8kHvwV4OQGgbjZP6k3-CccyTLIpF6uhjQKTU2hQFg6qTFfEWnxsw_CakPbxWvZncz1Y/s1600/phantasma+liquides+imaginaires.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqbFizF31_k3zSX1utj7tBA9MpNWsOMilLF4f9LtVVP8b4GB23NIc3_dNa7cqWWWQk2I-VFzee8kHvwV4OQGgbjZP6k3-CccyTLIpF6uhjQKTU2hQFg6qTFfEWnxsw_CakPbxWvZncz1Y/s1600/phantasma+liquides+imaginaires.jpg" height="225" width="400" /></a></div>
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La <b><i>Trilogie des Humeurs</i></b> est une série de fragrances un peu à part au sein des <b><i>Liquides Imaginaires</i></b>. Tout droit sortis de la théorie d'Hippocrate, ces élixirs capturent nos états d'âme pour mieux les exalter, se penchant sur notre tristesse, caressant notre mélancolie... Pour éveiller nos envies de séduction, <b><i>Phantasma</i></b> nous met l'eau à la bouche avec un accord original de noisette. Parée de touches vertes pour un effet naturel, celle-ci s'habille des accents foin du narcisse, sur fond boisé (santal). Une gourmandise qui sait surprendre!<br />
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Pour la rentrée, <b><i>Coco Noir de Chanel</i></b> se dévoile dans une version <b><i>extrait</i></b>. Ici le fruit se fait plus mûr et moins gourmand, laissant plus d'espace au coeur floral (rose, jasmin et géranium). Si le narcisse est toujours présent avec ses tonalités foin, cette interprétation souligne la dimension orientale de l'eau de parfum, les accents chyprés du patchouli joliment arrondis de vanille et fève tonka. Une facette très musquée s'impose également dans l'évolution. Chanel nous livre donc une vision plus noble, mystérieuse et affirmée de son <b><i>Coco Noir</i></b>, plus "femme" en quelque sorte.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr_qWhEschOFDoWodjg4GPZVCBNTM8KQ6FLzUhp3YN1os1_iZOGrR4R0I9ReLCQREtDQ-ft71W45hH_zernMzdYVZHvj_dSR3Pkk2xw47_YI4m7wX96-wXHchA9QMZmwiyzDzAOFqr8_s/s1600/arquiste+architect's%2Bclub.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr_qWhEschOFDoWodjg4GPZVCBNTM8KQ6FLzUhp3YN1os1_iZOGrR4R0I9ReLCQREtDQ-ft71W45hH_zernMzdYVZHvj_dSR3Pkk2xw47_YI4m7wX96-wXHchA9QMZmwiyzDzAOFqr8_s/s1600/arquiste+architect's%2Bclub.jpg" height="253" width="400" /></a><span style="text-align: justify;"> </span></div>
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Vapeurs alcoolisées, univers teinté de bois et de cuir... Pour peindre l'atmosphère d'un fumoir pour gentlemans, l'<b><i>Architect's Club d'Arquiste</i></b> use de la vanille et ses facettes liquoreuses, afin d'évoquer la rondeur chaleureuse d'un rhum. Les agrumes, les épices froides et les notes aromatiques viennent twister l'accord ambré de verdeur et de tonalités plus sèches, puisant dans l'amertume de certains cocktails. Dans la veine de l<b><i>'Eau Duelle de Diptyque</i></b> (que j'aime beaucoup), cette vanille s'enivre d'une dimension plus liquoreuse, sur un fond boisé fumé, pour nous transporter dans ce Club privé de l'Hôtel Claridge, en plein coeur de Londres, qui a inspiré la marque.<br />
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Avec <b><i>French Kiss<span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">, Guerlain introduit un nouveau chapitre au coeur de la collection des </span></span></i></b><b><i>Elixirs Charnels</i></b><b><i>. </i></b>Inspiré du fameux rouge à lèvres de la maison, Kiss Kiss, ce parfum emprunte à <b><i>La Petite Robe Noire </i></b>sa cerise, ici moins gourmande, et à <b><i>Lipstick Rose de Frédéric Malle</i></b> son côté cosmétique et pimpant (rose, violette, iris, framboise). Oscillant entre l'espièglerie du premier, et le charme rétro des notes poudrées (très guerlain), ce <i style="font-weight: bold;">French Kiss </i>est charmant dans son genre, un seul regret: que les gourmandises raffinées se fassent si rares (et de fait, coûteuses) sur les linéaires des parfumeries.<br />
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La maison de parfum<b><i> Atkinsons</i></b> était réputée pour ses colognes et ses produits de soin au 19e siècle à Londres. Dans la collection de cette maison fraîchement relancée, c'est l'<i style="font-weight: bold;">Odd Fellow Bouquet </i>qui m'a le plus séduite.<i style="font-weight: bold;"> </i>A l'image des <i><b>Ambre Narguilé</b></i>, <i><b>Back to Black</b></i> et autres tabacs miellés, ce parfum marie les arômes de tabac amsterdammer aux épices et aux notes ambrées du labdanum, mais renouvelle le genre avec une facette poudrée (très héliotrope) qui lui donne un charme particulier. Avec sa tenue impeccable et son sillage généreux, (peut-être un peu trop: bois ambrés et notes gourmandes), cet <i><b>Odd Fellow Bouquet</b></i> est un parfum à compliments.<br />
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J'ai déja dit tout le bien que je pensais de <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2014/03/coup-de-coeur-la-panthere-de-cartier.html">La Panthère de Cartier ici</a>, mais puisque le parfum s'est enrichi d'une concentration extrait pour la rentrée, me voici presque "obligée" d'en parler à nouveau. La construction chyprée m'a semblé plus marquée, mais c'est surtout le caractère animal qui est au coeur du propos. Le félin devient "sauvage", avec des notes musquées plus intenses, qui "feulent" dès les notes de tête. Le parfum s'adoucit dans l'évolution, petit à petit les rugissements se font miaulements. (Pour ne rien gâcher au plaisir, cet élixir s'offre un flacon sublime en guise d'écrin).<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEindaxFO-qX-2heF7Mt8n75K5vh160_mKXvFB_4Uhiv3jG_atW3yglFVeNwGzyaKBqzCsqJ69l4n0KQgiEUGOYZNKLIGnL1IFHg4MCy8Cf7Mx8SjRFZKFbarU68bnnOsunTVz4rc52Miec/s1600/Cartier-La_Panthere-Extrait.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEindaxFO-qX-2heF7Mt8n75K5vh160_mKXvFB_4Uhiv3jG_atW3yglFVeNwGzyaKBqzCsqJ69l4n0KQgiEUGOYZNKLIGnL1IFHg4MCy8Cf7Mx8SjRFZKFbarU68bnnOsunTVz4rc52Miec/s1600/Cartier-La_Panthere-Extrait.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
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<b><i>Black Orchid</i></b> est de ces parfums que je ne porte pas mais que je trouve intelligents. Ses notes flatteuses en font un parfum à succès, tout en étant intéressant sur le plan olfactif avec son identité affirmée et très facettée. <b><i>Tom Ford</i></b> réinterprète ce parfum séducteur à travers une version moins "vénéneuse" et troublante, mais qui gagne en douceur et en rondeur: <b><i>Velvet Orchid</i></b>. Un aspect liquoreux s'est glissé dans la composition, tandis que la facette fruitée est, semble-t-il, moins présente. La fragrance est plus baumée, plus poudrée. Ni mieux, ni moins bien, <b><i>Velvet Orchid</i></b> révèle simplement un autre visage de son aîné, sans trahir son adn pour autant.<br />
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Expression ultime de la patte Ellena, <b><i>Cuir d'Ange</i></b>, le petit dernier des <b><i>Hermessences</i></b>, esquisse un cuir duveteux et caressant. Il s'agit pourtant plus d'un vrai cuir que d'un daim, mais celui-ci se pose en douceur sur la peau, avec son iris et sa violette poudrée. Ce Cuir d'Ange puise un brin d'animalité dans les notes florales du jasmin, tout en restant d'une extrême finesse, comme un voile de cuir en quelque sorte. Si l'auteur explorait déja ce thème avec <i><b>Kelly Calèche,</b> </i>à mon nez ce serait plutôt avec l<b style="font-style: italic;">'Eau de Narcisse Bleu </b>que la fragrance partage des traits communs. Brillant, d'une élégance rare.<br />
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Après <b><i>Paradis Perdu</i></b>, le Studio de création Flair signe pour la seconde fois un parfum pour <b><i>Frapin, Nevermore.</i></b> Créé par Anne-Sophie Belaghel, ce dernier s'inspire d'un poème éponyme d'Edgar Poe, dont l'univers sombre et torturé se traduit olfactivement par un parfum un brin dérangeant, puissant et polarisant. Une rose centifolia jaillit dès l'envolée du parfum, un peu dure, métallique, poussée par les aldéhydes. Elle se pare de notes épicées (muscade, poivre, safran) pour se faire mordante. La fragrance revêt en fond les notes boisées-ambrées de l'ambroxan, du karanal, du santal et du cèdre. Enigmatique et intrigant.</div>
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<b><i>Elisabeth de Feydeau</i></b> enrichit sa gamme de bougies <b style="font-style: italic;">Arty Fragrance (</b>inspirées de l'époque faste du Château de Versailles), d'un parfum, <b style="font-style: italic;">Le Rêve de La Reine. </b>A l'image de Marie-Antoinette qui voulait "mettre le Trianon en flacon", la créatrice et historienne a imaginé une fragrance autour de la rose de mai, légèrement verte et fruitée, (framboise), résolument poudrée (iris, violette), sur fond arrondi de fève tonka et de muscs. Classique, féminin à l'extrême, et en cohérence totale avec l'univers de la marque.<br />
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Pour finir cette playlist olfactive en beauté, sachez que <b><i>Musc Tonkin</i></b> a réintégré la gamme de <b><i>Parfum d'Empire</i></b>, dans une concentration eau de parfum très proche de l'esprit animal, charnel et audacieux de l'extrait. A défaut de pouvoir découvrir la 6eme création d<b><i>'Olfactive Studio</i></b> (il semblerait que des soucis juridiques liés à son nom retardent sa sortie en France), nous pouvons patienter avec sa version bougie, Ombre Indigo: une tubéreuse lovée dans un fourreau cuiré et gourmand.<br />
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<br />sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-84427228885333117112014-09-06T08:20:00.002-07:002014-09-06T08:23:36.771-07:00Oeillet Bengale, la fleur ardente d'Aedes de Venustas<div style="text-align: justify;">
Epicée, ambrée, pourvue de nuances subtilement fleuries et solaires.... La dernière création d'<b><i>Aedes de Venustas</i></b>, <b><i>Oeillet Bengale,</i></b> a bien des choses à dire. </div>
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Mais avant de vous révéler tous ses secrets, quelques lignes pour re-situer le contexte autour de cet oeillet composé par Rodrigo Flores-Roux. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIK_9gAhYsc9wwcYJkgHLblTuqGsLJnf7nV0MuGvLyRFiM-I_hHDiXC8edj1Fms8UL-opp3d2_rIXnPl7WZHd0hTTTbzG5XPOqWrZCM5RqjAoGbOEEVFgRj6zdt7pkwBUPW6WMuK3BjZY/s1600/aedes+boutique.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIK_9gAhYsc9wwcYJkgHLblTuqGsLJnf7nV0MuGvLyRFiM-I_hHDiXC8edj1Fms8UL-opp3d2_rIXnPl7WZHd0hTTTbzG5XPOqWrZCM5RqjAoGbOEEVFgRj6zdt7pkwBUPW6WMuK3BjZY/s1600/aedes+boutique.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
Aedes de Venustas est une boutique bien connue des perfumistas à New York: on l'aime autant pour son style baroque inimitable que pour sa sélection pointue de fragrances. Les propriétaires de ce "temple de la beauté" new-yorkais se sont déja aventurés dans le domaine de la création, à travers un partenariat avec L'Artisan Parfumeur. Ils ont par la suite décidé de créer leur marque, éponyme, avec deux premières créations très réussies: une rhubarbe fusante sur fond boisé, imaginée par Bertrand Duchafour, puis un iris carotte aux accents boisés presque cuirés, <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2013/06/iris-nazarena-ou-quand-liris-passe.html">"Iris Nazarena"</a>, façonné par Ralph Schwieger. Cet Oeillet Bengale, sorti l'été dernier, est donc le 3ème opus de la collection, et ne déroge pas à l'esprit de finesse et de qualité qui semble caractériser les parfums de la maison. </div>
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Notons, au passage, qu'il est assez risqué pour une marque de se lancer dans la création d'un oeillet de nos jours. Si cette fleur s'est invitée dans nombre de nos classiques (<a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2009/08/lheure-bleue-dans-tous-ses-etats.html">L'Heure Bleue</a>, Tabac Blond, L'Air du Temps, Opium, Eternity...), elle est aujourd'hui souvent perçue comme surannée, mais surtout ses inflexions épicées aux notes de clou de girofle en font un défi créatif en raison des restrictions européennes: l'usage de l'eugénol, la molécule qui donne sa senteur particulière au clou de girofle et qui se trouve naturellement présente dans l'oeillet, est actuellement fortement limité par les lois. (Il semble d'ailleurs, qu'ici, le parfumeur ait contourné l'interdiction grâce à l'emploi de l'iso-eugénol, moins sévèrement réglementé si l'on en croit le blog <a href="http://graindemusc.blogspot.fr/2014/05/oeillet-bengale-ma-fleur-fait-boum.html">Grain de Musc</a>). </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1_nKztLZdEOHBDxqisxy6KESLl5YOtigB_Hpzf4EnKZSXGt-SEAlKvG8vq_dKp-EDvut5HhN9i_VVndSS0R2KBSkZKvdEKNLoLIvWPdl6mLMH9b4pCy-amD0_1-p_jyw3zQNds6tNkDM/s1600/oeillet+bengale.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1_nKztLZdEOHBDxqisxy6KESLl5YOtigB_Hpzf4EnKZSXGt-SEAlKvG8vq_dKp-EDvut5HhN9i_VVndSS0R2KBSkZKvdEKNLoLIvWPdl6mLMH9b4pCy-amD0_1-p_jyw3zQNds6tNkDM/s1600/oeillet+bengale.jpg" height="320" width="291" /></a></div>
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C'est d'abord une bouffée poivrée qui vous saute au nez à la première vaporisation de la fragrance. Un axe épicé, que forgent le poivre, la cardamome et la cannelle autour du clou de girofle tout au long de la composition. Une sensation que vient prolonger le safran avec ses tonalités épicées et orientalisantes. Pourtant, Oeillet Bengale m'inspirerait plutôt une sorte de "douceur piquante", puisque ses atours corsés sont ponctués de notes florales. On retrouve ici un effet poudré qu'appuie la rose (l'autre composante olfactive de l'oeillet), mais aussi une langueur solaire, qui mêlée aux épices, pourrait rappeler celle d'un lys: à se demander si l'ylang-ylang ne s'est pas glissé subtilement dans la composition. La vanille vient adoucir de ses notes baumées les volutes pimentées du parfum dans un effet très suave, tandis que le labdanum y dépose ses lueurs ambrées, achevant de faire de cet oeillet une fleur chaude et brûlante, à l'image d'un "feu de Bengale". </div>
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Pour autant, malgré ses contours détonants, cet Oeillet Bengale sait aussi se faire civilisé: son sillage subtil et sans lourdeur aucune permet de se délecter de son charme piquant sans provoquer d'incendie olfactif.... Sensuelle, jamais désuète, la composition de Rodrigo Flores-Roux vient habiller d'une vision moderne une fleur au look plutôt rétro, et nous confirme qu'Aedes de Venustas est une maison au souffle très créatif. </div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-85521012750229607882014-08-29T10:11:00.002-07:002014-08-30T12:26:44.127-07:00Les parfums Le Galion font leur come-back !<div style="text-align: justify;">
Comme vous l'avez sûrement lu <a href="http://olfactorum.blogspot.fr/2014/06/cest-une-belle-journee.html">ici </a>et <a href="http://flairflair.com/2014/07/07/le-retour-des-parfums-le-galion/">là</a>, la maison Le Galion revient sur le devant de la scène. Celle qui fût célèbre jusque dans les années 60, vît le jour sous la houlette du parfumeur Paul Vacher (à qui l'on doit entre autres <b>Arpège de Lanvin</b> et, plus tard, le fameux <b><i>Miss Dior</i></b>). <b><i>Brumes</i></b>, <b><i>Bourrasque</i></b><i><b>s</b></i> ou <b><i>Snob</i></b> furent autant de noms qui ont peuplé le passé prestigieux de la belle endormie, qui prît son envol dès 1936, avec <b><i>Sortilège</i></b>, un floral aldehydé qui reste sans doute le plus connu de la maison, encore des décennies plus tard. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC0BgSP3KZ-KCaBS9AaihNreVJNSa8I4vYmfWvDn5jcyFDIp0j2Q4ppcgqPsXqBUmmG3tNlcCCw2WtvShC77tVf87pLUfn3BuXUtgoL6unPajLC0RG-ECD6Kp53-es6mbqucLDrNXiRDo/s1600/pub-vintage-le-sortile%CC%80ge-gu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC0BgSP3KZ-KCaBS9AaihNreVJNSa8I4vYmfWvDn5jcyFDIp0j2Q4ppcgqPsXqBUmmG3tNlcCCw2WtvShC77tVf87pLUfn3BuXUtgoL6unPajLC0RG-ECD6Kp53-es6mbqucLDrNXiRDo/s1600/pub-vintage-le-sortile%CC%80ge-gu.jpg" height="320" width="235" /></a></div>
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Tombée en désuétude dans les années 80, cette marque renaît aujourd'hui de ses cendres grâce à la curiosité de Nicolas Chabot, qui s'est pris de passion pour son histoire. Dans un contexte où les griffes anciennes ne cessent de refleurir, pour s'imposer sur le marché dit de la "Haute Parfumerie" (à plus ou moins bon escient d'ailleurs), sa ténacité à mettre tout en oeuvre pour faire revivre Le Galion semble tout à fait légitime, surtout pour une maison dont la preuve de l'existence d'un passé glorieux n'est plus à faire.<br />
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Parmi les 9 fragrances ressuscitées, on trouvera une Tubéreuse délicate et fraîche, un Iris aux résonances légèrement fruitées, un 222 très boisé et épicé, un Sortilège poudré, fleuri, aux effluves amandés (mimosa) et au coeur traditionnellement composé de rose, d'ylang-ylang et de jasmin, mais surtout une certaine Eau Noble et un Spécial Gentleman qui ont plus particulièrement retenu mon attention.<br />
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Patrice sur son blog<a href="http://musquemoi.blogspot.fr/2014/06/coup-de-coeur-eau-noble-le-galion.html"> Musque-Mo</a>i a déja dit tout le bien qu'il pensait de cette <b><i>Eau Noble</i></b>, et on ne peut qu'aller dans son sens: cette fragrance de facture plutôt classique dans la veine d'une Eau Sauvage est d'un chic emprunt de sobriété et de bon goût. Une envolée un peu cologne, aux notes hespéridées (citron, mandarine, bergamote), soutenues du vert du galbanum et des traits aromatiques de la lavande, qui va se complexifier à mesure que s'installe la sauge sclarée au coeur du parfum et que se dessine un fond chypré (mousse de chêne, patchouli) aux effets presque cuirés. L'élégance se résume souvent à une apparente simplicité...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6vDYQy3exOwuuvo2YzP7M1E7_wX6ejgnYMdAQXeZmy-Az2g1_HfYfH9SKGrVf46V7HC4B6eZ_RdoZJgw4nk0_PHPodW2qIbGdEQYyfTVTTfvrxb9NMyin8G4R7ci8VE9Vhg5ws3nQPVo/s1600/Special-for-Gentlemen-square.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6vDYQy3exOwuuvo2YzP7M1E7_wX6ejgnYMdAQXeZmy-Az2g1_HfYfH9SKGrVf46V7HC4B6eZ_RdoZJgw4nk0_PHPodW2qIbGdEQYyfTVTTfvrxb9NMyin8G4R7ci8VE9Vhg5ws3nQPVo/s1600/Special-for-Gentlemen-square.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
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<b><i>Special for Gentlemen</i></b> m'a également séduite, peut-être parce que son registre olfactif vient flatter mes goûts personnels: un ambré à l'ouverture hespéridée et aromatique, un côté un peu fougère qui s'alanguit dans les baumes: une création qui fait un clin d'oeil à Jicky à mon nez, voire pourquoi pas à un Mouchoir de Monsieur (Guerlain). Bergamote et lavande en tête, géranium en coeur, arrondi des facettes balsamiques de la cannelle: le tout s'enroule dans le labdanum et la vanille, sans oublier une pointe de castoreum pour apporter un peu de velouté et de richesse animale à la composition. Une composition au sillage puissant qui pourrait bien plaire aux amateurs du genre...<br />
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D'autres fragrances complètent ce lancement: Whip, Snob, Rose... Mais je vous laisse découvrir tout ça par vous-même, chez Jovoy ou chez Colette.<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-91526763085900021632014-08-10T09:59:00.000-07:002014-08-10T13:16:22.428-07:00Parfums Profumum Roma: un peu d'Italie dans nos flacons (en ce pluvieux mois d'août parisien...)<div style="text-align: justify;">
La marque italienne <b><i>Profumum Roma</i></b> fait son nid, doucement mais sûrement, dans le paysage de la niche française. C'est pourquoi j'avais envie aujourd'hui de revenir plus en détails sur cette maison, à découvrir (ou redécouvrir) à la Scent Room du Printemps Haussman. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp9Nc_oQQVIlBytOpn9URG3cnzfe4wN7zrjytxkez2u7pYSjl8N0vvH2nXXzFrlJ-mfZBJxRSeoqDPlDMd7UEEfFMOvmj3kzlowC3jSvq10r3XrdGV1AZYSBmbMbVcYbUgy9qUhWpPLjg/s1600/profumum+roma+2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp9Nc_oQQVIlBytOpn9URG3cnzfe4wN7zrjytxkez2u7pYSjl8N0vvH2nXXzFrlJ-mfZBJxRSeoqDPlDMd7UEEfFMOvmj3kzlowC3jSvq10r3XrdGV1AZYSBmbMbVcYbUgy9qUhWpPLjg/s1600/profumum+roma+2.jpg" height="238" width="320" /></a> Sa gamme riche en fragrances gourmandes m'avait d'abord fait passer mon chemin sans m'y attarder plus que cela. Néanmoins au fil des mois, j'ai appréhendé la gamme plus attentivement et plus d'une fragrance a retenu mon attention. Comme je l'avais déja écrit <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2012/03/profumum-roma-debarque-paris.html">ici</a>, <b><i>Arso</i></b> est un parfum qui mérite le détour, dans le genre résineux, boisé et cuiré. Comme <a href="http://poivrebleu.com/tag/soavissima/">Poivre Bleu</a>, <b><i>Suavissima</i></b> m'a rapidement séduite, avec sa grâce toute féminine, son poudré à souhait, son coeur teinté de fleurs blanches, son fond baumé. Un Teint de Neige de Villoresi qui aurait croisé un N°22 de Chanel en quelque sorte, c'est du moins la vision que j'en ai. Quant à <i style="font-weight: bold;">Acqua Di Sale, </i>c'est<i style="font-weight: bold;"> </i>sans doute l'une des fragrances qui dépeint le mieux l'ambiance solaire d'une promenade en bord de mer.<br />
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Parfums hyper concentrés, sillage hors-normes, tenue irréprochable... Des qualités, la marque Profumum Roma n'en manque pas. La gourmandise de certaines de ses fragrances y est abordée d'une manière bien plus réjouissante que le font les jus qui inondent régulièrement les linéaires des parfumeries. Point de patchoufruit, un peu d'éthyl maltol mais sans excès. Ici le gustatif est là pour servir un souvenir, des moments de vie, et se fait le plus souvent assez réaliste dans ses évocations. Ce n'est pas forcément mon registre, mais le travail est joli et nous emmène sur d'autres territoires que les sempiternerls bonbons haribo. Ici c'est l'esprit d'un dessert iconique de l'Italie que l'on retrouve, là une fleur d'oranger délicatement chocolatée...<br />
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J'adore la vanille mais je la préfère généralement associée aux bois, aux notes poudrées ou liquoreuses, plutôt qu'aux notes sucrées. Pourtant je trouve <b><i>Dulcis in Fundo</i></b> jubilatoire et assez craquant dans son style. Hymne à ce dessert emblématique de l'Italie, ce parfum s'articule autour d'un axe assez simple: une envolée hespéridée (mandarine, citron) sur un fond très vanillé. Il me semble également y déceler du néroli, tout comme la vanille a probablement été poussée dans ses atours gourmands par la vaniline, l'éthylvaniline, voire une touche légère d'éthylmaltol. Pour autant je trouve ce parfum bien moins cheap ou écoeurant que nombre de sucreries que l'on trouve sur le marché. Peut-être parce qu'il évoque une vraie pâtisserie, jusque dans sa texture, à tel point qu'on la sensation très réaliste de sentir un gâteau qui sort du four, avec tantôt l'image d'une madeleine citronnée, ou d'une vanille légèrement brûlée et caramélisée. Loin des bonbons et autres arômes alimentaires dont s'inspire la parfumerie mainstream. Si je devais m'aventurer sur le terrain régressif d'une gourmandise totalement assumée, c'est sans doute l'un de ceux que je choisirais.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBlKvnbCyNPjEv-QRTJjGI0Ll6zKT7xFZmDnY4FG-eO3fGTDEumSzfitLjAhwp0ddZqK8vfmJPHKlCHhjE6vPihbq1WtMZxjsjo1SqrzyFlxk-KY3dphbuezsAMDzfhG0QW45iY-wfMes/s1600/profumum+roma+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBlKvnbCyNPjEv-QRTJjGI0Ll6zKT7xFZmDnY4FG-eO3fGTDEumSzfitLjAhwp0ddZqK8vfmJPHKlCHhjE6vPihbq1WtMZxjsjo1SqrzyFlxk-KY3dphbuezsAMDzfhG0QW45iY-wfMes/s1600/profumum+roma+1.jpg" height="211" width="320" /></a></div>
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La collection de Profumum Roma s'est dernièrement enrichie d'une nouveauté, <b><i>Sorriso</i></b>, qui fait elle aussi la part belle aux notes gourmandes: orange amère et chocolat s'enveloppent ici d'une facette un peu liquoreuse et amandée. Il serait toutefois dommage de réduire cette gamme aux tonalités sucrées: les bois, les notes arômatiques, la figue ou les bouquets floraux sont autant de territoires qu'a également exploré la marque au cours de ces dernières années.<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-4580954514716811012014-07-06T13:21:00.000-07:002014-07-06T13:25:03.564-07:00 Trois fragrances enrichissent la collection Héritage: Patou revient à ses premières amours. <div style="text-align: justify;">
La maison Jean Patou a décidément choisi de renouer avec son passé. La <b><i>collection Héritage</i></b> sortie l'an dernier témoignait en effet de cette volonté, mettant à l'honneur des produits cultes de la marque, à l'image de la réédition de <b><i>Chaldée</i></b>. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUzEAwYdLO2hi3cooMh99DLMs9sAx8y0J0cexBDAHI76Se5BdXwfhyphenhyphen1G3n88RyYC7kK2JVLn5LnYCVP0mk_mPb9wqVm_awGJARvsxepGbPbY1aPZMpC0fntqf7EGdzcTXyfoA2uTy5hBA/s1600/7G7A1361.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUzEAwYdLO2hi3cooMh99DLMs9sAx8y0J0cexBDAHI76Se5BdXwfhyphenhyphen1G3n88RyYC7kK2JVLn5LnYCVP0mk_mPb9wqVm_awGJARvsxepGbPbY1aPZMpC0fntqf7EGdzcTXyfoA2uTy5hBA/s1600/7G7A1361.jpg" height="320" width="213" /></a> L'année 2014 n'est pas anodine dans l'histoire de Jean Patou puisqu'elle sonne le centenaire de la maison. Un anniversaire que la maison célèbre en inaugurant un nouvel écrin au 9, rue Saint-Florentin, marquant ainsi un retour aux sources, ( retrouvant ainsi son adresse initiale). A cette occasion, Patou enrichit aussi la collection Héritage de trois fragrances, créées par <b><i>Henri Alméras</i></b> en 1925, aujourd'hui réécrites par <b><i>Thomas Fontaine</i></b>, le parfumeur maison. Trois parfums qui révèlent le côté visionnaire du couturier puisqu'ils avaient été, pour la première fois, pensés pour 3 types de femme, une blonde, une brune et une rousse. Trois créations qui illustrent aussi les temps forts de l'amour, de la séduction, <b><i>Amour Amour</i></b>, à l'incertitude (<b><i>Que Sais-je</i></b>) jusqu'à l'abandon (<b><i>Adieu Sagesse</i></b>). </div>
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Seul <i><b>Amour Amour</b></i> a été rebaptisé, son nom appartenant désormais à L'Oréal (Amor Amor, Cacharel). Celle qui s'appelle désormais <b><i>Deux Amours</i></b> est la fragrance originellement dédiée aux blondes. Ce floral poudré vert au style classique, élégant et intemporel, emprunte à la signature maison son traditionnel coeur de rose et de jasmin, en l'associant à la verdeur de la tubéreuse. La fleur d'oranger et l'yang-ylang se mêlent également au bouquet floral crémeux, avant qu'il n'évolue sur un fond plus boisé, assez santalé. </div>
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<b><i>Que Sais-je </i></b>se voulait un parfum de brune, avec son aura troublante de chypre fruité. Quelques années après le lancement de <b>Mitsouko</b>, celui-ci en reprenait le thème olfactif, dans un esprit que je trouve plus proche d'un <b><i>Femme de Rochas</i></b>, comme s'il préfigurait de ce grand chypre fruité qui allait voir le jour par la suite. (Il rappelerait presque les effluves boisés fruités et épicés de la patte Lutens, ce qui n'est pas dénué de sens puisque <b><i>Féminité du Bois</i></b> reprend en quelque sorte une trame initiée par <b><i>Femme</i></b>, précisément). Evoquant cette tension propre aux émois amoureux et aux questionnements, <b><i>Que Sais-je</i></b> ajoute une note de pêche vineuse à la structure du chypre, la pimente d'un cumin animal, sur fond de patchouli, mousse de chêne et notes ambrées. Ce parfum qui s'éloigne pourtant de ma famille de prédilection m'a enthousiasmée, et ravira les amateurs de vintages puisqu'apparemment il évoque très fidèlement l'original. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiglFhV7Q70GCUD1FBsFHzjfeAqCAW2Us0L4NJviUIEjWZtPfWRJMqZnOpGo0e42Yf73SUXoNWzg38DKZrh1QNvP9DXEfquZHT_cXAxe71SJrE_9hZk7H-7qWFTlqX2tMLHQDBulo7WihA/s1600/HD+ADIEU+SAGESSE+-+Jean+Patou+COLLECTION+HERITAGE+Flacon+et+e%CC%81tui.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiglFhV7Q70GCUD1FBsFHzjfeAqCAW2Us0L4NJviUIEjWZtPfWRJMqZnOpGo0e42Yf73SUXoNWzg38DKZrh1QNvP9DXEfquZHT_cXAxe71SJrE_9hZk7H-7qWFTlqX2tMLHQDBulo7WihA/s1600/HD+ADIEU+SAGESSE+-+Jean+Patou+COLLECTION+HERITAGE+Flacon+et+e%CC%81tui.jpg" height="320" style="cursor: move;" width="320" /></a></div>
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Le dernier volet de cette collection rend hommage aux rousses, couleur chatoyante où Jean Patou y voit les lueurs de l'abandon. Le jasmin et la tubéreuse, (voire, peut-être de la fleur d'oranger), invitent le gardénia au coeur du parfum, rehaussé des notes fruitées de la fleur, ici amenées par une rhubarbe (acétate de styrallyle), à l'effet vert croquant. Une touche de narcisse en fond apporte ses tonalités humides et foin à la composition. Quelques notes épicées et une facette légèrement poudrée achèveront de compléter cette représentation du gardénia, un des pionniers du genre dans les années 20. Radieux, ce parfum de construction classique a pourtant quelque chose de très actuel, moderne, en raison notamment de son sillage très lumineux. </div>
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D'un bout à l'autre, ce nouveau chapitre de la collection met du baume au coeur et illustre une manière intelligente de continuer à narrer l'histoire d'une marque au passé prestigieux. </div>
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#JeanPatou #collectionHéritage #lancement #patrimoine</div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-51852250767826982942014-05-08T12:43:00.001-07:002014-05-09T00:31:47.561-07:00Si l'ADN de Guerlain m'était conté... <div style="text-align: justify;">
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Je suis presque sûre qu'au fond de chaque perfumista, en herbe ou averti, sommeille un vieux Guerlain. Un Shalimar, un L'Heure Bleue, un Jicky ou un Mitsouko: autant d'effluves qui ont laissé une forte empreinte olfactive dans l'entourage de celui ou celle qui les portait, en éveillant ainsi leur curiosité et leur goût pour l'odorat. </div>
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Leur sillage en a ainsi rendu addict plus d'un, au point de déchaîner les passions et de crier au scandale lorsque la moindre réglementation de l'Ifra vient en affecter la beauté. C'est qu'un amateur de Guerlain est exigeant, guettant le moindre changement dans l'évolution de son parfum préféré. Mais au fil des rencontres avec la marque (je pense notamment à Sylvaine Delacourte qui avait ouvert le dialogue voici quelques années), les passionnés ont compris que ce phénomène dépassait souvent les parfumeurs, relevant des lois qui les obligent à se livrer à un véritable casse-tête chinois pour rééquilibrer les formules des fragrances anciennes. Si certaines maisons en profitent pour lifter discrètement leurs parfums au passage, d'autres préfèrent s'essayer à restituer leur grandeur avec respect. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le nez maison Thierry Wasser et son assistant Frédéric Sacone prennent cet exercice très à coeur.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq_QdydWn7AMpwasYJnsOErS9gTAR3pzHpZq7aULm4WolqqZFopIOji-crheWzWJ71bzJSDYSdEWcCc7tWxLscb75whosAPU5Fe4rAgRixqX5wVfrlgKQYAevAK0JNsT9uYpsSqliyfkE/s1600/salle+des+boiseries+.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq_QdydWn7AMpwasYJnsOErS9gTAR3pzHpZq7aULm4WolqqZFopIOji-crheWzWJ71bzJSDYSdEWcCc7tWxLscb75whosAPU5Fe4rAgRixqX5wVfrlgKQYAevAK0JNsT9uYpsSqliyfkE/s1600/salle+des+boiseries+.jpg" height="142" width="320" /></a> Outre les reformulations particulièrement réussies dont on a fait les éloges un peu partout ces derniers temps, Guerlain propose à ses aficionados des reconstitutions de parfums pour une grande partie oubliés, (mais pas que), en les repesant sous leur formule originale et avec les matériaux d'époque dont on dispose encore, dans la belle salle des boiseries de sa boutique des Champs-Elysées. Un rendez-vous (gratuit) à ne pas manquer pour les fans de la maison, que nous avons pu vivre de manière privilégiée. "<b><i>Guerlain et les blogueurs, à table"</i></b> nous lançait donc Frédéric Sacone le 26 avril dernier: une matinée de rêve à passer en revue tous ces trésors, sous les explications détaillées de Thierry Wasser, ponctuées des anecdotes d'un historien connaisseur.<br />
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Une des choses que j'aurais retenues de cette matinée, c'est que l'aura d'antan d'un Jicky ou d'un Shalimar ne se résume pas tant à la richesse de ses notes animales, qu'à la bergamote qu'on utilisait alors. Tel un fil rouge dans les créations de Jacques Guerlain, on la retrouve dans grand nombre de ses parfums en note de tête. Or celle que l'on connaît aujourd'hui (et que j'aime néanmoins beaucoup), est déterpéinée, débarrassée de ses molécules allergisantes, mais aussi de ses aspérités et de sa force. Elle a perdu de ce "croquant" qui évoque l'écorce du fruit, de cet effet très zeste qui vous saute au nez, de son côté presque orange confite. Or c'est justement cette puissance qui permettait de donner de l'allant et du volume aux notes de tête, harmonisant et équilibrant ainsi la composition, adoucissant et enveloppant alors l'animalité des muscs et autres costus des notes de fond. Avec une bergamote plus "maigre", celles ci ressortent plus et se font parfois plus criardes, le parfum perdant alors de son équilibre et de sa rondeur.<br />
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Un autre élément va revenir en filigrane tout au long de ce pélerinage olfactif: les muscs nitrés. Aujourd'hui interdits, et le plus souvent reproduits par la synthèse, ils ont peuplé de leurs notes à la fois rondes et fauves la plupart des parfums du début du siècle. Or si l'on prête souvent à la vanille le rôle clef de la fameuse guerlinade (moi la première), c'est oublier l'ampleur chaleureuse et souple que ces muscs offraient à la signature maison. Au fil de trésors ressuscités, on saisit que Jacques Guerlain aimait beaucoup les muscs, immisçant leur facettes charnelles dans chacune de ses créations. Il travaillait alors beaucoup alors avec les teintures, notamment pour le musc (travail qui consiste à faire infuser le musc dans l'alcool). Exercice avec lequel renoue aujourd'hui Thierry Wasser, lui permettant de respecter les limites de l'IFRA tout en redonnant un peu de cette texture généreuse aux classiques de la marque.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDWPjBDtWXIo9nOML7uYYK_lk_rNMqwfIz6UaVlFtaletk8bEcg10yw1pyuWQH4gOIcjQ187mdB8VPKgKyVzIt4ja1GT7_jsBB2XYPjMOF-6ORMLp0EvlOa3zQRD1DbxKYi9yjC0YcJWA/s1600/image+guerlain1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDWPjBDtWXIo9nOML7uYYK_lk_rNMqwfIz6UaVlFtaletk8bEcg10yw1pyuWQH4gOIcjQ187mdB8VPKgKyVzIt4ja1GT7_jsBB2XYPjMOF-6ORMLp0EvlOa3zQRD1DbxKYi9yjC0YcJWA/s1600/image+guerlain1.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
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Au fûr et à mesure que j'écris, la touche imprégnée de <b><i>Shalimar </i></b>1925 emplit la pièce de ses baumes ambrés mais aussi, on l'oublierait presque aujourd'hui, musqués et cuirés. Car cette pesée telle que l'a conçue Jacques Guerlain à l'origine ne se contente pas d'un accord bergamote-vanille. Elle est riche en notes cuirées et fumées où perce le costus (aux notes animales, grasses un peu sébum), et se fait presque fourrure. D'autres parfums reconstitués comme à l'époque m'ont marquée, à l'image de <b><i>Jicky</i></b> que j'ai trouvé sublime, formulé ainsi. Tout est à sa place, entre lavande, géranium et bergamote en tête, un coeur fleuri piqué par des notes épicées de cannelle, sur ce fond rond, douillet et baumé, vanillé mais aussi musqué et animal. De celui-ci au <b><i>Mouchoir de Monsieur</i></b>, en passant par le <b><i>Chypre de Paris</i></b>, émerge une filiation évidente qui nous mène tout droit à Shalimar. La fraîcheur hespéridée et arômatique et le fond ronronnant d'un Jicky ou d'un Mouchoir de Monsieur esquissent l'accord principal de Shalimar, les notes cuirées et fumées (bouleau, opoponax, calamus) du Chypre de Paris en signent le fond.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqnUBza3EDgP9j8ucgnPsEzBWmfV_NQ1Lvj6dRCCs3Ke_DAXAymtRI6swyhMyQzoP_-9B8j9pXJT8_R_GZXtUxrdp1H_p_BhxTEG82TG46ntUYqefEWYQuhG7oH3EPT17L7SJWufjh7g0/s1600/image+guerlain+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqnUBza3EDgP9j8ucgnPsEzBWmfV_NQ1Lvj6dRCCs3Ke_DAXAymtRI6swyhMyQzoP_-9B8j9pXJT8_R_GZXtUxrdp1H_p_BhxTEG82TG46ntUYqefEWYQuhG7oH3EPT17L7SJWufjh7g0/s1600/image+guerlain+2.jpg" height="294" width="320" /></a></div>
crédits photos: Patrice de <a href="http://musquemoi.blogspot.fr/">Musque-Moi</a><br />
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<b><i>Sillage, Fleur de Feu, Cachet Jaune, A travers champs, Candide Effluve, Voilà pourquoi j'aimais Rosine.</i></b>.. Autant de noms et d'effluves inspirés qui composent le coffret de cette cuvée "non-IFRA" que Frédéric Sacone nous a concocté, (geste très touchant), sachant qu'il n'y a que des fous passionnés pour l'apprécier à sa juste valeur. J'espère revenir ici prochainement pour évoquer quelques unes des 25 merveilles que nous avons pu sentir et découvrir ce matin là.<br />
Un grand merci à l'équipe Guerlain, qui continue de nous faire rêver en faisant vivre son patrimoine.<br />
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(Et un gros merci à Patrice Révillard de <a href="http://musquemoi.blogspot.fr/">Musque-Moi</a> pour les très jolies photos qu'il m'a fournies). </div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-83297657790500566712014-03-10T15:58:00.001-07:002014-03-11T00:58:02.915-07:00Coup de coeur: La Panthère de Cartier nous envoûte le 15 mars prochain. <div style="text-align: justify;">
Cette nouvelle vous aura peut-être échappé mais n'aura pas laissé la blogosphère indifférente: ce samedi 15 mars, Cartier nous dévoilera son nouveau grand féminin: <b><i>La Panthère</i></b>. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOm6b3ovPGwHHFyYlsC-0xhlOU6yQbzHvwN9Z09AShbnLWRSr_HzfScpyuJZQ0a_VkY4nhWjcqHhS9KltZ9oRSfLMUNw8df3OSIArZSWWZIsraIE36glcbxfeKMwjKq-xNyaFusA1lWTY/s1600/panthe%CC%80re+cartier+bis.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOm6b3ovPGwHHFyYlsC-0xhlOU6yQbzHvwN9Z09AShbnLWRSr_HzfScpyuJZQ0a_VkY4nhWjcqHhS9KltZ9oRSfLMUNw8df3OSIArZSWWZIsraIE36glcbxfeKMwjKq-xNyaFusA1lWTY/s1600/panthe%CC%80re+cartier+bis.jpg" height="193" width="320" /></a> Celle qui symbolise depuis longtemps l'univers du joaillier à travers ses montres et ses bijoux, avait déja inspiré un parfum, Panthère, dans les années 80, aujourd'hui disparu, avant d'illustrer un superbe film publicitaire voici deux ans. Le félin mythique nous revient cette année à travers <b><i>La Panthère</i></b>, une fragrance composée par Mathilde Laurent, qui a usé de toute la finesse de sa patte créative pour exprimer la féminité, la sensualité et le "racé" de cet animal dans un flacon. </div>
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Vous l'aurez peut-être déja lu ici et là sur les blogs, mais le sillage de La Panthère est saisissant en ce qu'il procure vraiment cette sensation d'un félin ondoyant qui rôde, vient, s'éloigne et revient inlassablement. Tel un jeu de cache-cache, le parfum semble apparaître et réapparaître par vagues, à pas feutrés mais bien présents, avec l'agilité d'un chat.</div>
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Les premières volutes révèlent d'emblée un sillage chic et raffiné, propulsé par le montant des aldéhydes aux nuances métalliques presque sanguines, arrondies du velouté d'une pêche et de la robe dorée d'un abricot sec. Loin de tout effet alimentaire, cette première envolée fruitée se fait subtile et délicate, tandis que se dessine doucement le contour d'un gardénia en filigrane. </div>
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Ici les fleurs blanches ne sont pas solaires et exotiques, on serait plutôt dans la féminité charnelle du pétale et de sa texture duveteuse. Les notes chyprées du patchouli et de la mousse de chêne tireraient même plus le gardénia vers ses racines végétales, nuancées toutefois de la clarté et de la lumière de la fleur. Je décèle aussi une rose en arrière-plan, sans savoir si c'est c'est une impression ou si elle est réellement présente dans la composition: comme le gardénia, on distingue l'ombre ou la silhouette mais pas vraiment l'image. Tout au long de son évolution, le parfum va jouer des contrastes, des fruits teintés de suc à la structure altière du chypre floral, et se faire mystérieux en multipliant des effets de matières tactiles mais insaisissables. Le fond va enfin s'alanguir dans un velours musqué et chaud, quelque part entre douceur et élégance. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtOAYoX-JlTSjwn4ykSK_-IYIaCE3eTyug7cpH2zyHGUbNhwCsizVStE1BYKOEkcENAtUoZ7EX_Ow4WiNsWzs7vDf9EHovHzbP7YTRMPPma5tL5RfJuoH7Y3uH4DZR30vWlKxENe2ejwo/s1600/panthe%CC%80re+cartier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtOAYoX-JlTSjwn4ykSK_-IYIaCE3eTyug7cpH2zyHGUbNhwCsizVStE1BYKOEkcENAtUoZ7EX_Ow4WiNsWzs7vDf9EHovHzbP7YTRMPPma5tL5RfJuoH7Y3uH4DZR30vWlKxENe2ejwo/s1600/panthe%CC%80re+cartier.jpg" height="229" width="320" /></a></div>
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Tout en mêlant le patchouli aux fruits jaunes, cette composition ne tombe jamais dans l'écueil du"patchoufruit" (à la fameuse recette de patchouli et fruits sucraillons sur lit -géant- de caramel). La Panthère redonne ici au néo-chypre ses lettres de noblesse. Elle se fait très Femme en se parant des codes d'un chypre à l'ancienne, tout en les ciselant d'une luminosité éthérée qui apporte une vraie modernité au propos. Tour à tour habillés et indomptés, ses effluves conjuguent la plénitude sensuelle et fauve des muscs cétones à l'aura sophistiquée et couture d'un grand classique. </div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-38530720504559394822014-01-06T09:54:00.001-08:002014-01-06T09:56:22.234-08:00Nouvelle année, nouvelles matières.....<div style="text-align: justify;">
Bonne année à tous! <br />
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Chers lecteurs, comme vous l'avez peut être remarqué, voici quelques semaines que je me suis absentée de mon blog. En effet ces derniers mois se sont révélés chargés, en raison notamment de mon <a href="http://www.osmoz.fr/ils-vous-inspirent/3/sophie-normand">activité</a> sur <a href="http://www.osmoz.fr/inspiration/questions-selections/114/mettre-l-ete-en-flacon">Osmoz</a>, où vous pourrez me suivre fréquemment dorénavant. </div>
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Voici d'ailleurs quelques <a href="http://www.osmoz.fr/inspiration/questions-selections/132/quelques-parfums-pour-amorcer-l-hiver-en-douceur">liens</a> vers mes derniers <a href="http://www.osmoz.fr/inspiration/questions-selections/139/cet-hiver-le-cuir-s-invite-dans-notre-garde-robe-olfactive">articles</a> ou <a href="http://www.osmoz.fr/inspiration/osmoz-magazine/127/l-amour-et-la-seduction-piments-incontournables-de-la-parfumerie">dossiers</a> sur ce <a href="http://www.osmoz.fr/inspiration/questions-selections/128/une-selection-de-parfums-boises-pour-l-automne">site</a> qui s'est refait une beauté tout récemment. </div>
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Mais qui dit nouvelle année dit nouvelles résolutions dont celle de revenir plus souvent ici user de ma plume pour vous parler coup de cœurs olfactifs.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs2T4gC2ovPLBBCyFCyoO5vvHrHxy_4CPUK79gvp-0aJ9Jg78jvdpFAHzN8mzf3aN4XqKTQ-2urV_MvqhIPbB7rendquC8Yo50tiJHRdZ1mP2Hpz_KK9CO9umNs6man6Q9-icT3uQCC4k/s1600/stephane+piquart.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs2T4gC2ovPLBBCyFCyoO5vvHrHxy_4CPUK79gvp-0aJ9Jg78jvdpFAHzN8mzf3aN4XqKTQ-2urV_MvqhIPbB7rendquC8Yo50tiJHRdZ1mP2Hpz_KK9CO9umNs6man6Q9-icT3uQCC4k/s1600/stephane+piquart.jpg" /></a> Pour se glisser dans cette année toute neuve en douceur, j ai choisi d'évoquer le travail d'un sourceur, Stéphane Piquart, dont l'activité consiste en la quête de nouvelles matières premières, dans le respect de l'écologie, des peuples qui récoltent les plantes, en quelques mots plus en accord avec notre planète. Vous avez d'ailleurs peut être entendu parler de son travail et de sa société, <a href="http://be-have.fr/">Behave</a>, à l'occasion de l'événement donné en son honneur le 14 décembre dernier chez Liquides. Sa démarche est celle de découvrir des matériaux et des essences plus durables et pérennes, du santal replanté en Australie à la myrrhe de Namibie en passant par cette cire odorante d'un arbuste, le Bushmen Candle. </div>
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Parmi les variétés issues de ces recherches, celle qui m'a le plus marquée est la Vanille Verte de Sava, une région située au nord de Madgascar.<br />
L'absolu de vanille noire résulte entre autres d'une phase de séchage dont se trouve dépourvue la vanille verte. Cette dernière perd ainsi ses inflexions animales et cuirées pour se faire légèrement plus végétale mais aussi plus gourmande puisque la vaniline ressort plus nettement, tout en restant légère de texture. Une vanille plus innocente, plus aérienne en quelque sorte. Personnellement, j'ai une préférence pour l'absolu de vanille noire, (telle qu'on la connaît), pour la richesse de ses nuances et facettes, mais cette lumière nouvelle sur cette matière n'en reste pas moins intéressante et ouvre, sans doute, de nouvelles voies dans la composition de parfums. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIkhprv-QfhfHfu8oEX_Xk_IIen26cmnmqDQHDhQZaKMXtALeFPfUvc9tvJldqFeHBuZSocksk84U2fITb6tNUwYfcz3EndhQYVoToOhNqEieXYeSOjxtL4ydqJ76QMZQLsKC2k-2v7iA/s1600/lostmarch-1-2-3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIkhprv-QfhfHfu8oEX_Xk_IIen26cmnmqDQHDhQZaKMXtALeFPfUvc9tvJldqFeHBuZSocksk84U2fITb6tNUwYfcz3EndhQYVoToOhNqEieXYeSOjxtL4ydqJ76QMZQLsKC2k-2v7iA/s1600/lostmarch-1-2-3.jpg" height="176" width="320" /></a></div>
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On la retrouve aujourd'hui dans deux créations de Flair, l'<i><b>Accord Vanille et Osmanthus</b></i> de <b><i>Lostmarch</i></b> mais aussi dans <b><i>Yapana de Volnay</i></b>, une ancienne maison fraîchement relancée par les descendants de sa fondatrice, Germaine Madeline Duval.<br />
Si elle se marie aux accents verts et thés de l'Osmanthus pour Lostmarch', elle prête ses rondeurs vaporeuses aux notes de fond de Yapana, un floral oriental épicé sur fond boisé et baumé.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjj36gPXy73zrrSKAFL0D2z75yspaGVp_4pYyEjJXLOZwdYSoFgqhACsaqU4BNWIiiqbOkP6QGzlRAIi2g4j3iBLA_Be2Pzky_ZR1iffztYJnDSRW_Fvr8ATTvsqeAVejuSmzN-jZ5lNf8/s1600/yapana+bis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjj36gPXy73zrrSKAFL0D2z75yspaGVp_4pYyEjJXLOZwdYSoFgqhACsaqU4BNWIiiqbOkP6QGzlRAIi2g4j3iBLA_Be2Pzky_ZR1iffztYJnDSRW_Fvr8ATTvsqeAVejuSmzN-jZ5lNf8/s1600/yapana+bis.jpg" height="212" width="320" /></a></div>
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Ouvrons donc l'oeil et le nez cette année sur les créations à venir, peut-être la rencontrerons nous à nouveau au fil des lancements qui ponctueront 2014...</div>
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<br />sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-49626672671220568132013-10-09T16:00:00.000-07:002014-01-05T04:34:39.217-08:00Joy Forever de Jean Patou: coup d'éclat au "parfum le plus cher au monde"? <div style="text-align: justify;">
Si Patou est une des maisons de couturiers qui s'est illustrée dans les beaux jours de la Parfumerie du début du XXème siècle, (Joy, Vacances, Colony, Moment Suprême), elle pourrait presque aujourd'hui se targuer de faire partie des marques de "niche" tant son rayonnement est devenu confidentiel. Non qu'elle soit tombée en désuétude, ses parfums continuent de vivre et d'être achetés par une clientèle fidèle, mais en privilégiant une adresse unique dans Paris, une discrétion de communication et une gamme qui ne cède pas aux dicktats du marketing, elle se rapproche plus aujourd'hui des codes de ce qu'on appelle la Haute Parfumerie que de ceux du mainstream. </div>
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Devenue, notamment, célèbre grâce à <b><i>Joy</i></b>, un floral composé d'une très belle qualité d'essence de rose et de jasmin, alors excessivement coûteux à produire, (le "parfum le plus cher au monde") offert à ses clientes américaines ruinées comme un pied de nez à la crise de 1929, la marque Patou fait aujourd'hui un clin d'oeil à cette situation en lançant un flanker de son best-seller, <b><i>Joy Forever</i></b>, en pleine période de crise économique également. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr-YtZgKcuRtDsFS_8luI4PIVoBQ6USSJRoO1QVS7u7iPlNRErLcqhkbX1-jWxWee0O3nXnfCnJkGPYo1oa2b4dX9QPgEiW7_pUiTvR6l0ZcQ6UFpptWjzWSsa9-2hbYtDiPcVQVxncU0/s1600/joy+forever+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr-YtZgKcuRtDsFS_8luI4PIVoBQ6USSJRoO1QVS7u7iPlNRErLcqhkbX1-jWxWee0O3nXnfCnJkGPYo1oa2b4dX9QPgEiW7_pUiTvR6l0ZcQ6UFpptWjzWSsa9-2hbYtDiPcVQVxncU0/s320/joy+forever+1.jpg" width="320" /></a></div>
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J'ai trouvé ce parallèle intéressant, ainsi que la fragrance en elle-même, puisqu'elle m'a semblée totalement inscrite dans l'esprit de la maison, contemporaine, sans verser dans le rajeunissement à tout prix. Exit, donc, la vaniline, l'éthyl maltol (caramel) et les fruits rouges pour capter une nouvelle clientèle. </div>
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Ici, pour esquisser ce que serait une version "moderne" du beau et grand classique <b><i>Joy</i></b>, Thomas Fontaine, le parfumeur qui a repris les rênes de la maison Patou, apporte de la fraicheur au traditionnel accord floral en lui greffant quelques notes de mandarine et de pêche, ciselant une sensation duveteuse et lumineuse à l'envolée du parfum. Cette lumière s'épanouit en coeur avec la rondeur ingénue de la fleur d'oranger et le poudré de l'iris, mariés à la rose et au jasmin, (l'adn de Joy). Ce bouquet floral, à la fois dense et aérien, comme un lien entre la profondeur de l'original et les codes actuels de notre époque, évolue en se fondant dans le santal, d'ailleurs assez présent sur ma peau. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiRSKt0wINjeXQSZ2deiVkwhn27aj86DskviiilsheKO0KdFs1ofZyMef1aa0po4YeJmAlx_Q8RAnEDk2wSHY_zGV-YatM9AqmHJnbRSxuA959M_Ai_aVWz9eUSlSOLEcBou5DaPcG-TY/s1600/joy+forever+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiRSKt0wINjeXQSZ2deiVkwhn27aj86DskviiilsheKO0KdFs1ofZyMef1aa0po4YeJmAlx_Q8RAnEDk2wSHY_zGV-YatM9AqmHJnbRSxuA959M_Ai_aVWz9eUSlSOLEcBou5DaPcG-TY/s1600/joy+forever+2.jpg" /></a></div>
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Au final, comme <a href="http://poivrebleu.com/2013/09/23/jean-patou-joy-forever-et-reflexions-sur-la-modernite-en-parfumerie/">Juliette de Poivre Bleu</a>, je trouve une petite touche années 80 à <b><i>Joy Forever</i></b>, dans le bon sens du terme, en raison d'un certain classicisme, (revendiqué d'ailleurs, la clientèle visée est certes plus jeune, mais qu'il s'agisse du prix ou du style on ne s'adresse pas non plus à une jeune fille): un coeur floral sur un fond boisé crémeux, relevé de cette petite touche de pêche en tête qui a marqué certaines créations de ces années là. Mais tout en restant plus "léger", épuré, sans l'effet "épaulette" - qui personnellement ne me déplait pas - mais pouvant dater un parfum au "nez" de certains. <b><i>Joy Forever</i></b> pourrait être le parfum de cette femme à l'allure romantique, féminine, raffinée, à l'image de l'esprit Patou, dont l'élégance et la qualité ont fondé la réputation. </div>
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<i>(Disponible courant octobre 2013 à la boutique Patou).</i> </div>
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<br />sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-72024198365068459672013-09-09T10:20:00.001-07:002014-01-05T04:38:03.042-08:00Lys Epona: une collaboration exceptionnelle pour une création très originale<br />
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Depuis près d'un an se murmurait sur les forums de perfumistas la rumeur d'une collaboration entre une aficionados du forum et la boutique Jovoy. Travailler au sein de cette boutique dédiée à l'univers des parfums de niche depuis plusieurs mois maintenant m'a donné l'opportunité de suivre ce projet de près. </div>
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C'est au détour d'une discussion entre celle dont l'anonymat n'est plus de mise, Annabelle, alias Cymoril, et l'équipe de Jovoy qu'est né ce projet. A l'origine, une vision olfactive d'Annabelle: l'image d'une jeune femme, un bouquet de lys dans les bras croisant un cavalier de l'Ecole Militaire, à Paris, par une journée d'été, où les effluves se trouvent souvent amplifiés par la chaleur. C'est la rencontre de l'odeur charnelle et lactée des fleurs blanches et celle, animale de la peau d'un cheval (crins, cuir, écurie...) qui a suscité l'envie de retranscrire ce moment en parfum. Au point de proposer à Amélie Bourgeois (parfumeuse chez <a href="http://www.flair-paris.fr/">FLAIR)</a> de travailler sur ce "brief", à qui l'idée parlerait à coup sûr, puisqu'elle est elle-même cavalière. Mais je vous invite à parcourir le blog de la muse de ce parfum, <a href="http://lysepona.blogspot.fr/">Lys Epona</a>, pour en suivre la genèse. </div>
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Au cours de ces derniers mois, j'ai pu observer la fabrication totalement à l'ancienne de cette fragrance: mise en flacon, pose des étiquettes, le tout fait main, un vrai travail artisanal. Pour servir le propos du parfum, un lot d'une centaine de flacons art déco a été retrouvé par un antiquaire, tous emballés dans du papier journal d'époque.... où l'on peut suivre le résultat des courses hippiques. La boucle était donc bouclée. Au-delà de l'essence même du parfum, cette création pourra certainement séduire les collectionneurs et autres amateurs d'art, puisqu'il s'agit d'un projet limité: seuls cent flacons ont été mis en vente. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQii18s2LTHCvGr4s2X_R-QgSxXzQMt7S47xjpfr4PB8MBq5szZa_U6K3ZsD6jrGoJ2mCi7EBy79cEzmyaGhNnUF8hnZZ9TBzKtyTTo9qrnazilieZO2AsVJwL5qWl-zmMWQy_ECZQX3E/s1600/lys+epona+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQii18s2LTHCvGr4s2X_R-QgSxXzQMt7S47xjpfr4PB8MBq5szZa_U6K3ZsD6jrGoJ2mCi7EBy79cEzmyaGhNnUF8hnZZ9TBzKtyTTo9qrnazilieZO2AsVJwL5qWl-zmMWQy_ECZQX3E/s400/lys+epona+1.jpg" width="370" /></a></div>
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Mais assez parlé du contenant, venons à la fragrance elle-même. La rencontre d'un bouquet de lys et d'un cavalier se matérialise dans un parfum floral cuiré. L'envolée verte, solaire et sensuelle de la tubéreuse embrasse le côté sombre du cuir: dès les notes de tête, le décor est posé. Si je perçois de prime abord plus une tubéreuse qu'un lys, peu à peu cela se mue en un bouquet de fleurs blanches, dont le jasmin vient apporter ses notes indolées aux facettes animales du cuir. En filigrane se dessine un aspect foin, probablement dû à la présence de narcisse dans la composition, qui se mêle au cuir pour rappeler l'univers "équestre"de la fragrance : on se figure l'écurie, les naseaux du cheval, l'odeur de la crinière, l'arnachement. En fond, le musc vient souligner les tonalités animales du labdanum, incontournable dans ce parfum puisqu'il apporte aussi cette facette cuirée.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg63g7U6PxCJLkCHOO3CdUFhGkd0ZjatSSwZ3V0BI0ixwg1-2JDDGyqEQ8lqBlORBGatUsL5oRr5x7w3tLin74oAF7GGmSshf4PJ-rnRsq_BkDgDcUCRqRrOqHmtkHa7f0jB1PUtv1k2RU/s1600/lys+epona+boite.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg63g7U6PxCJLkCHOO3CdUFhGkd0ZjatSSwZ3V0BI0ixwg1-2JDDGyqEQ8lqBlORBGatUsL5oRr5x7w3tLin74oAF7GGmSshf4PJ-rnRsq_BkDgDcUCRqRrOqHmtkHa7f0jB1PUtv1k2RU/s320/lys+epona+boite.jpg" width="320" /></a></div>
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Une création totalement unique en son genre, qui a donné vie à un fantasme olfactif à découvrir d'urgence, que vous soyez amateur de parfums audacieux, collectionneur invétéré, ou simple curieux d'effluves aux émotions plus personnelles, loin des clichés en bouteille que l'on retrouve partout sur les étagères des Sephora. </div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-74100289135284748362013-07-01T12:50:00.001-07:002014-01-05T04:38:31.139-08:00White Zagora, petit coup de coeur parmi les nouvelles Colognes de The Different Company <div style="text-align: justify;">
The Different Company vient d'ajouter 3 nouvelles "Colognes" à sa collection lancée l'année dernière (Sienne d'Hiver, Tokyo Bloom, Limon Do Cordoza et After Midnight). C'est Emile Coppermann qui a, une nouvelle fois, signé cette collaboration avec la marque, toujours dans l'esprit de proposer des fragrances d'allure légère mais à l'évolution plus complexe qu'une cologne au sens traditionnel du terme. </div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_b9Nzl6yFvvXz-Dbzo2KJTmmgR7a-z6FJH7r3uM2TDztccal7McZxPUFh0AB6UGYpLGq6WW4N1ZFRAqAKmLSCa91glQHJKb0zHRf-XDEYVCgqWDncu5hAS-KeZLtw70CfgY5vrevHlM8/s271/trois+colognes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_b9Nzl6yFvvXz-Dbzo2KJTmmgR7a-z6FJH7r3uM2TDztccal7McZxPUFh0AB6UGYpLGq6WW4N1ZFRAqAKmLSCa91glQHJKb0zHRf-XDEYVCgqWDncu5hAS-KeZLtw70CfgY5vrevHlM8/s271/trois+colognes.jpg" /></a></div>
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C'est ainsi que <i>Kâshân Rose, South Bay </i>et <i>White Zagara</i> ont vu le jour, trois parfums créés respectivement autour d'une rose à la fois fraîche, fruitée et boisée, autour d'un pamplemousse sur lit boisé, et d'une fleur d'oranger aussi bien fraîche que lascive.<br />
<br />
De ces trois nouvelles fragrances, celle qui m'a le plus séduite est <b><i>White Zagara</i></b>, qui réconcilie l'effet de fraîcheur d'une cologne avec la sensualité d'un accord floral blanc et épicé. Cette dualité évoque celle de cet oasis éponyme, entre luxuriance et abondance, contrastant avec le début du désert où elle se trouve située.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiepPG0WLSoU8wqU_jbzTrfDEtPHEvb_H_fkpEnJoOv43tvgH85tHWInn9eWqXY7bMYivPkTdtC98TsJAdmv6yh8JMlTj8B1OkpUBnbIx8zNXTsShnZuxtCPplBgVRXPSMxpecKx6Zy3AU/s275/zagora+oasis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiepPG0WLSoU8wqU_jbzTrfDEtPHEvb_H_fkpEnJoOv43tvgH85tHWInn9eWqXY7bMYivPkTdtC98TsJAdmv6yh8JMlTj8B1OkpUBnbIx8zNXTsShnZuxtCPplBgVRXPSMxpecKx6Zy3AU/s275/zagora+oasis.jpg" /></a></div>
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N'étant pas une adepte des colognes aux notes d'agrumes fraîches et pétillantes, je me suis pourtant laissée surprendre par l'agréable envolée désaltérante de White Zagora, légèrement citronnée mais surtout fleurie, où le néroli apporte ses tonalités plus innocentes que l'absolu de fleur d'oranger. D'ailleurs si l'on a cherché avec cette collection à détourner la cologne de sa structure classique avec une complexité cachée derrière une apparente simplicité, on remarque que c'est ici le néroli qui caractérise le départ de ce parfum, comme un rappel aux codes du genre, puisque le néroli, associé aux agrumes, est une note emblématique de la cologne.<br />
<br />
C'est bientôt la fleur d'oranger qui se glisse au coeur de la composition, dévoilant ses notes charnelles, miellées et solaires. Même s'il n'est pas listé dans la pyramide officielle, il me semble déceler du jasmin, qui associé aux baies roses, évoquerait un peu les effluves sensuels fleuris épicés de Fleurs d'Orangers de Serge Lutens, mais qui auraient été ici comme plongés dans un bain de fraîcheur plus estival. Si la tubéreuse vient se joindre à la rondeur de ce bouquet de fleurs blanches, les accents verts et abricotés de l'osmanthus ajoutent quant à eux un brin d'espièglerie et de candeur à la composition.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTVy1u3wSEr-IZmNidMk7n5BgfBJcWWxslnzQ4g1-cGeon9Sq2evK3zEn1WrPGCgNJ_OTRSv8BnTa9NZumEvSUqSFWXSeNCVra0-DVTPlrehGW6DktArI22SRFrTpqarbQukb3uQAeqnI/s290/white+zagora.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTVy1u3wSEr-IZmNidMk7n5BgfBJcWWxslnzQ4g1-cGeon9Sq2evK3zEn1WrPGCgNJ_OTRSv8BnTa9NZumEvSUqSFWXSeNCVra0-DVTPlrehGW6DktArI22SRFrTpqarbQukb3uQAeqnI/s290/white+zagora.jpg" /></a></div>
Le parfum s'étire sur un fond plus ambré et musqué, mais sec, minéral, dans l'idée d'évoquer le désert qui jouxte l'oasis marocaine, source d'inspiration du parfum. C'est d'ailleurs pour cette raison que le choix de la note majeure s'est ici tourné vers la fleur d'oranger, matière s'il en est emblématique du Maroc, et qui sait se faire aussi bien fraîche que sensuelle et féminine, or c'est justement ce qu'Emilie Coppermann souhaitait transmettre dans ce parfum: un sentiment de légèreté sans être dénué de volupté pour autant.<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-68847845486135874482013-06-12T23:34:00.005-07:002014-01-05T04:39:19.590-08:00 Iris Nazarena, ou quand l’iris passe à travers le prisme d’Aedes de Venustas. <div style="text-align: -webkit-auto;">
<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf" style="text-align: justify;"><span style="font-weight: normal; vertical-align: baseline;"></span><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; line-height: 1.15; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Depuis quelques jours à peine, Iris Nazarena, le deuxième parfum d’Aedes de Venustas, se dévoile en exclusivité chez Jovoy aux curieux qui souhaiteraient le découvrir. </span></b></div>
<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf">
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<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf"><br /></b></div>
<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf">
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span></b>
<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf"></b><br />
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf"><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Cette boutique de parfums new-yorkaise au décor baroque, prisée des perfumistas outre atlantique, avait déja séduit la blogosphère avec son premier opus et ses notes excentriques de rhubarbe, sur fond boisé parsemé d’encens, où s’exprimait la patte créative de Bertrand Duchaufour. </span></b></div>
<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf">
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<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> C’est Ralph Schwieger, (</span><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: italic; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Lipstick Rose, L’Eau des Merveilles, Orange Sanguine</span><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">) qui a composé cette deuxième fragrance, où l’on retrouve la trame d’encens qui pourrait bien être la signature d’Aedes de Venustas - le parfum éponyme chez L’Artisan Parfumeur tournait déja autour de cette note. </span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Mais c’est l’iris et ses multiples tonalités qui tiennent le premier rôle, notamment une variété méconnue jusqu’ici: l’iris Nazarena. Bien que ce soit le rizhôme qu’on utilise pour le beurre d’iris, Ralph Schwieger a imaginé l’odeur de cette fleur particulière, qui, telle une muse, l’a inspiré: la beauté de ses pétales teintés de brun et de pourpre, comme autant de visages différents de l’iris. </span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<b><b></b></b></div>
<div dir="ltr" style="display: inline !important; line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;">
<b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></b></b></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmTHJAeRVgaioOgtIOFiDiSaLzCbh1Wnjk5cZaWIH7w8pWFeGvRk6iKKmMdylFksHMFWV2hwSyN-3xOu8QwFXW1qVuI06cOdxh-URYwQLnkOTsxM26_DZnLGAkme7w8xPWNKaFXzUrBN4/s1600/lol.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmTHJAeRVgaioOgtIOFiDiSaLzCbh1Wnjk5cZaWIH7w8pWFeGvRk6iKKmMdylFksHMFWV2hwSyN-3xOu8QwFXW1qVuI06cOdxh-URYwQLnkOTsxM26_DZnLGAkme7w8xPWNKaFXzUrBN4/s320/lol.png" width="240" /></a></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf"><b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf"></b></b></div>
<div dir="ltr" style="display: inline !important; line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;">
<b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf"><b id="docs-internal-guid-3e17b622-3c2c-3f76-cdf2-73dd8c2874bf"><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span></b></b></div>
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<div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<b><b></b></b></div>
<div dir="ltr" style="display: inline !important; line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;">
<b><b><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Centré autour de cet accord iris encens, deux matières puissantes, cet Iris Nazarena, les réunit pourtant dans un effet de clarté et de transparence dénué de lourdeur. </span></b></b></div>
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<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> C’est d’abord la facette râpeuse des accents carotte de l’iris que vous souffle la première bouffée du parfum, avant qu’elle ne s’enroule dans les volutes un peu “foin” du maté. Si c’est dans une évolution boisée et fumée que va se fondre la composition, on perçoit en arrière plan un nuage d’ambrette qui vient souligner les facettes florales un peu “grasses” et légèrement “whisky” de l’iris. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> Le parfum s’épanouit ensuite dans les inflexions boisées de l’iris, où s’entremêlent le patchouli et le vétiver dans une étreinte presque fumée où domine l’encens. Une touche de cuir et de bois de oud, (plus suggéré ici à mon nez que réel), en fond, achèvent de mener la composition vers un univers plus sombre, aux confins du genre oriental. </span></div>
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><div dir="ltr" style="line-height: 1.15; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span></div>
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<span style="vertical-align: baseline;"><div style="text-align: justify;">
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</span><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span></b>sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-8021453160758107632013-05-27T15:12:00.000-07:002014-01-05T04:39:47.404-08:00Chanel N°5: de l'abstrait à l'Extrait. <div style="text-align: justify;">
Fin mai l'an dernier, nous nous envolions avec <a href="http://olfactorum.blogspot.fr/">Thierry d'Olfactorum</a>, (grâce à l'équipe Chanel) pour Grasse, direction la cueillette de la rose de mai, celle que l'on trouve encore dans l'extrait du N°5. </div>
<div style="text-align: justify;">
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Une année s'écoule tout juste alors que ce parfum mythique est à l'honneur dans le cadre de l'exposition Culture Chanel au Palais de Tokyo, qui met en valeur les différentes influences artistiques qui ont jalonné la vie de Gabrielle Chanel, jusqu'à en imprégner naturellement l'univers du N°5.<br />
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Cocteau bien sûr, mais aussi Stravinsky, Misia Sert, Serge Dhiagilev, Boy Capel (son amant et grand amour), en passant par Picasso ou les protagonistes de Dada, autant de noms qui firent l'émulation créatrice de cette sphère artistique dans laquelle s'épanouissait Coco Chanel et que vous retrouverez en vous rendant au Palais de Tokyo. Cubisme, art abstrait, surréalisme, un contexte très avant-gardiste qu'il est amusant de (re) découvrir en parcourant la vie de Chanel à travers cette expo. Mais vous pourrez aussi sentir à l'étage des matières premières emblématiques du N°5: bergamote, santal, vanille, yang-ylang, aldehydes, la rose et le jasmin.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQVy0USadSdshLu0_CRhBf8QbX8kw6zSurNhUeufj0UF3hceUdcwxjsqmkdrBdZRuCcsa9J7_THJK20adhgo3-XmIdyAN3fzGnEl5Em_SXEHztXVt5oak1jIaY9asn7VPXgIGgY858hAc/s1600/2012-05-25+12.06.14.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQVy0USadSdshLu0_CRhBf8QbX8kw6zSurNhUeufj0UF3hceUdcwxjsqmkdrBdZRuCcsa9J7_THJK20adhgo3-XmIdyAN3fzGnEl5Em_SXEHztXVt5oak1jIaY9asn7VPXgIGgY858hAc/s320/2012-05-25+12.06.14.jpg" width="240" /></a></div>
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La rose et le jasmin, justement parlons-en. Deux matières qui sont encore cultivées à Grasse pour l'extrait du N°5. Le Jasmin Grandiflorum, qui y fait l'objet d'une culture spécifique depuis plusieurs siècles, mais dont la production concerne aujourd'hui une infime partie de l'industrie du parfum, et la Rose Centifolia, relativement délaissée de nos jours au profit de la Rose Damascena (rose bulgare, rose turque), mais dont la culture subsiste actuellement à Grasse, principalement pour l'extrait du N°5.<br />
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C'est à la cueillette de cette rose veloutée à l'odeur ronde et miellée, un peu épicée, voire parfois cireuse avec quelques accents artichauds, et dont les effluves embaumaient alors que nous n'étions même pas encore arrivés au champ, que nous avons pu assister à la fin du mois de mai l'an dernier.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyzwr0SwHDNLwo6UI1-yFi8SXVA88Y8253AYxDDzLockOAxzsBjmOxZSA56zu9OjgydoJF6bexdB7t0PRhuqXx_vIEG-Fby9Tn0anipVibq4jIyqfAYRhgJgiRwu8B0CsbqIvyhIlhRk0/s1600/2012-05-25+11.52.25.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyzwr0SwHDNLwo6UI1-yFi8SXVA88Y8253AYxDDzLockOAxzsBjmOxZSA56zu9OjgydoJF6bexdB7t0PRhuqXx_vIEG-Fby9Tn0anipVibq4jIyqfAYRhgJgiRwu8B0CsbqIvyhIlhRk0/s320/2012-05-25+11.52.25.jpg" width="240" /></a></div>
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C'est à une structure agricole petite et familiale qu'a confié Chanel la culture de sa rose de mai. En effet, au cours des années 80, pressentant le tour très industriel qu'allait prendre la production de matières premières, risquant d'entrainer la disparition d'un certain savoir-faire artisanal, Chanel a choisi de travailler avec des agriculteurs indépendants qui connaissent parfaitement leur métier, afin de privilégier la qualité. C'est donc dans une atmosphère conviviale, dirigés par la famille d'agriculteurs de la famille Mul, dans un champ où les cueilleuses ramassent jusqu'à 2000 fleurs par heure, que nous avons assisté au déroulement de la cueillette de cette fleur mythique.<br />
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Ici, tout se passe à la fin du mois de mai, apogée de l'épanouissement de cette fleur. C'est dès le matin et ce jusqu'à midi, que l'on recueille la rose, avant que la soleil n'en modifie l'odeur par sa chaleur. C'est d'ailleurs pour cela qu'une fois cueillis et remplis les sacs doivent être acheminés rapidement vers la distillerie pour le processus d'extraction aux solvants volatils, plus précisément ici à l'hexane, afin d'obtenir le fameux absolu de rose.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq873ced2CCrxLaHA1RLqTmfWQibyFDqI9Z1ia02NZ31iqiFetAcIvsLxF755re_d-ufVSMUCxkCf8xvafbLm915LEtEoopkWND4H0dxdXELU3bIbKC5xVOvdsTow8x0l-wA8T6nhMvt4/s1600/2012-05-25+10.47.39.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq873ced2CCrxLaHA1RLqTmfWQibyFDqI9Z1ia02NZ31iqiFetAcIvsLxF755re_d-ufVSMUCxkCf8xvafbLm915LEtEoopkWND4H0dxdXELU3bIbKC5xVOvdsTow8x0l-wA8T6nhMvt4/s320/2012-05-25+10.47.39.jpg" width="240" /></a></div>
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Ces sacs de petites roses, pâles et fragiles, (assez différentes de la rose bien ronde qu'on a l'habitude d'observer dans un bouquet), se déversent dans des cuves remplies d'hexane, avant de pouvoir en séparer la concrete qu'on lave ensuite à l'alcool, pour enlever les cires et produire ce qu'on appelle l'absolu. (Rappelons qu'il faut environ 400 kilos de rose pour produire 600 grammes d'absolu).<br />
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L'absolu de rose de mai, assez différent olfactivement de l'essence de rose de Damas, est aux côtés du jasmin, ce qui apporte la richesse particulière de l'extrait du N°5. A découvrir pour ceux qui ne connaîtraient que l'eau de toilette ou l'eau de parfum.<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-86425812722959244202013-05-03T11:36:00.002-07:002014-01-05T04:42:20.685-08:00Olfactorama 2012, le prix des amoureux du parfum. <div style="text-align: justify;">
Les consommateurs souvent, les vendeuses, parfois, "le parfum, tout le monde s'en cogne", résumait tristement un de mes acolytes lors du lancement pourtant très sympathique de la boutique Liquides mercredi 24 avril dernier, à deux pas de la rue de Bretagne. </div>
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<div style="text-align: justify;">
Tout le monde? Non. Une petite poignée d'irréductibles, qui semble résister à ce cynisme ambiant, s'est réunie dans les locaux de <a href="http://www.ecole-parfum.com/">l'ESP</a> <i>(nouvelle école destinée aux métiers de l'olfaction, accessible directement après le bac), </i>samedi dernier pour la remise des prix de la première édition de <a href="http://olfactorama.fr/">l'Olfactorama 2012</a>. </div>
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L'olfactorama, comme vous l'avez peut être lu sur d'autres <a href="http://musquemoi.blogspot.fr/2013/04/breve-olfactorama-2012-les-lecteurs.html">blogs</a> récemment, est un prix organisé par cinq blogueurs, dans l'idée de récompenser les lancement de 2012 les plus remarquables, qu'il s'agisse du mainstream, ou de la niche, d'un coup de coeur ou d'audace technique.<br />
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Guerlain, qui semble rafler tous les prix cette année avec sa Petite Robe Noire (Fifi awards, Marie Claire etc...) s'est illustré ici avec <i><b>Shalimar Initial L'eau</b></i>, pour le prix du grand féminin. Un flanker, parmi tout autant de flankers ou éditions limitées pour les nominés... Une sélection qui semble déroutante de prime abord mais qui n'est qu'à l'image d'une année 2012 pauvre en créativité chez les grandes marques (Manifesto, La Vie est Belle et j'en passe), la qualité se révélant plutôt dans des fragrances éphémères ou des déclinaisons (Baiser Volé edt, Alien collection Le Goût du Parfum, First Eau de parfum intense, L'eau en blanc Lolita Lempicka). Thierry Wasser nous a gratifié d'un beau discours pour l'occasion, rappelant que c'est à travers notre communauté de passionnés, qui s'exprime aujourd'hui beaucoup sur la toile, que le parfum continue à vivre pleinement.<br />
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Les hommes ont été plus gâtés que nous l'an passé, puisqu'entre Noir de Tom Ford, Spicebomb (la bonne surprise de Victor& Rolf) ou <i><b>Déclaration d'Un Soir de Cartier</b></i>, le choix fût cornélien. C'est ce dernier qui a remporté l'adhésion des jurés, pour sa beauté et son originalité, une rose sombre, boisée et épicée que nous a concoctée Mathilde Laurent, dont la présence parmi nous en a ravi plus d'un, (surtout une personne en particulier dont je tairais le nom ici...).<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1GsNckZo8in7qTpopmOckS70p5Bfm2iJbnUm6YttcQGyDVaYKXFzi5qVJzLqtHi0UxFBZyqcWi2z30dT97mQOwPR2ojewR9ryZeB7skydettLKMZHPYBVYZ0uyYGiZgXliXULAqrP5kM/s1600/Unknown-1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1GsNckZo8in7qTpopmOckS70p5Bfm2iJbnUm6YttcQGyDVaYKXFzi5qVJzLqtHi0UxFBZyqcWi2z30dT97mQOwPR2ojewR9ryZeB7skydettLKMZHPYBVYZ0uyYGiZgXliXULAqrP5kM/s320/Unknown-1.jpeg" width="320" /></a></div>
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La parfumerie alternative n'était pas en reste, qu'il s'agisse d'émotion avec le prix de l'enthousiasme, ou d'audace créative pour le prix de la virtuosité, l'année 2012 a été plutôt prolifique côté niche. Si mon chouchou était Bijou Romantique d'Etat Libre d'Orange, avec un petit faible pour Lumière Blanche d'Olfactive Studio, c'est <i><b>Séville à l'Aube</b></i> <b><i>de l'Artisan Parfumeur</i></b> qui a séduit le jury pour le prix de l'Enthousiasme. <br />
Difficile de choisir entre des créations telles que Bois d'Ascèse de Naomi Goodsir, Musc Tonkin de Parfum d'Empire ou Perle de Mousse d'Ann Gérard, mais c'est Mito de Vero Profumo, un chypre à l'envolée hespéridée radieuse qui a remporté le prix de la virtuosité.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE-olzn3JmA2bIK6gzNLoYoKgRC9UBCUriwzwhH-6alLevc2T2OyLJ2QjGuPaG0JAzgvsYd482yjKbpDr9zESBwq2lnpXge1c1n11CfPIvSvvSfLAnNF3OP-Rjk2JB0Adpmo_rokPVdAg/s1600/Unknown.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE-olzn3JmA2bIK6gzNLoYoKgRC9UBCUriwzwhH-6alLevc2T2OyLJ2QjGuPaG0JAzgvsYd482yjKbpDr9zESBwq2lnpXge1c1n11CfPIvSvvSfLAnNF3OP-Rjk2JB0Adpmo_rokPVdAg/s1600/Unknown.jpeg" /></a></div>
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Parce que le parfum c'est aussi une histoire d'ambiance, la bougie Tubéreuse de Frédéric Malle, dans la veine du beau Carnal Flower, s'est imposée comme le gagnant du prix Atmosphère. Enfin, les initiatives autour de l'univers olfactif méritant qu'on s'y attarde, le jury de l'Olfactorama a souhaité souligner les démarches telles que celle de Constance de Roubaix, avec <a href="http://intheere.fr/">In The Ere</a>, l'évènementiel par les Sens ou encore celle du <a href="http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ministere/L-histoire-du-ministere/Discours-de-ministres-depuis-1999/Frederic-Mitterrand-2009-2012/Articles-2009-2012/Le-Ministere-est-au-parfum">Ministère au Parfum</a>.<br />
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Une première édition de ce prix des blogueurs très enthousiasmante, qui laisse présager d'autres bons moments en perspective. <br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-89751604225619543902013-04-17T00:28:00.002-07:002014-01-05T04:41:23.188-08:00La Parfumerie Alternative sonne le retour des beaux jours avec quelques nouveautés printanières. <div style="text-align: justify;">
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Vendredi dernier se tenait chez Jovoy la journée Presse ouverte aux journalistes et aux blogueurs, l'occasion pour les marques de présenter leurs nouveautés et de nous parler d'elles.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRmxNAiJJZiB7SgXlCWMht3WGAJdSA4ZKTUDm7I5PowuT3sl6hGgeuxVLYJbA6cvaUwIhW_TSGJNL_H08pJL7Kd-RXYywHnSKcUlV227hh46GzpuN9mjG3T_YN1cUhyphenhyphenQyGPIIUMEYwBLw/s1600/andy-tauer-noontide-petals-edt.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="149" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRmxNAiJJZiB7SgXlCWMht3WGAJdSA4ZKTUDm7I5PowuT3sl6hGgeuxVLYJbA6cvaUwIhW_TSGJNL_H08pJL7Kd-RXYywHnSKcUlV227hh46GzpuN9mjG3T_YN1cUhyphenhyphenQyGPIIUMEYwBLw/s200/andy-tauer-noontide-petals-edt.jpg" width="200" /></a> En voguant d'une maison à l'autre au fil de cette journée, quelques rencontres ont retenu mon attention. Pour la première fois, à l'exception de <em>L'Air du Désert Marocain</em>, une création d'Andy Tauer m'a séduite. Non pas que ses parfums soient mauvais, bien au contraire, mais je n'accrochais jusqu'ici pas particulièrement à sa patte. Mais son tout dernier <em>Noontide Petals</em>, une variation sur le thème des floraux aldéhydés douce et printanière mérite qu'on s'y attarde. Le caractère un peu crissant des aldéhydes est adouci ici par un coeur floral crémeux (rose, jasmin, tubéreuse), sur fond plus baumé (vanille, santal, patchouli coeur). </div>
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J'aimais déja beaucoup les créations de Mona Di Orio dans l'ensemble, pour l'âme et la profondeur qu'elles dégagent, sensation à laquelle la qualité des matières premières n'est pas étrangère. L'échange avec Jeroen Oude Sogtoen, le "double" de Mona, (elle était le nez, lui le regard esthétique) m'a enthousiasmée puisqu'il m'a permis de découvrir une fragrance qui sortira à la rentrée 2013. Outre <i>L'Eau Absolue</i> dévoilée récemment par la marque, un hommage au Sud à travers des consonances plutôt vertes et fraîches, un peu épicées, qui fait la part belle aux notes arômatiques du basilic, une prochaine fragrance devrait voir le jour en septembre ou octobre prochain. Il s'agit d'un parfum composé par Mona pour Jeroen, autour d'un accord violette-tabac miellé, assez poudré, et très très joli. Je n'ai pas plus d'informations mais j'ai hâte. </div>
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Avis aux amateurs de fleurs blanches, le tout nouveau <em>Gardez-moi</em> de Jovoy devrait vous séduire. Il s'agit d'un gardénia composé par Bertrand Duchaufour, dont on retrouve l'empreinte fruitée dans les notes de tête. Plutôt vertes et aqueuses ici, avec un petit effet banane-acetate de benzyle, elles laissent la fragrance s'arrondir autour d'un bouquet floral blanc, (jasmin tubéreuse ylang ylang), très salycilates. Le fond plus baumé signe la composition d'un sillage tenace. Pour la petite histoire, le nom reprend celui d'un ancien parfum de la maison, sorti en 1926 durant cette époque de frénésie que furent les années folles. Contenu dans un superbe chat noir en cristal baccarat, ce flacon rarissime doit valoir aujourd'hui une sacrée somme aux enchères chez Drouot. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzyoOzz6s1I5WyN4IrPA6zcA4OsUOQ4FFehABjfEkZLRyJAgCaI2z1r8-JcHvnpuCEyh3IBB3y2rWKpFHDkuzpf5FpgL1UnMr69vMtmorJIYdeQxFdNOs6ot_vtHMHDwQ2wGGgit0aVrk/s1600/2013-04-11+15.10.48.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzyoOzz6s1I5WyN4IrPA6zcA4OsUOQ4FFehABjfEkZLRyJAgCaI2z1r8-JcHvnpuCEyh3IBB3y2rWKpFHDkuzpf5FpgL1UnMr69vMtmorJIYdeQxFdNOs6ot_vtHMHDwQ2wGGgit0aVrk/s320/2013-04-11+15.10.48.jpg" width="240" /></a></div>
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Le Printemps se fait enfin sentir, c'est donc l'occasion, depuis peu, de découvrir <i>Caligna</i>, une ballade dans l'arrière-pays grassois que nous propose l'Artisan Parfumeur. Tout à fait de saison, cette fragrance arômatique où la sauge sclarée est à l'honneur, nous entraine vers un univers boisé (grâce à cette matière première assez récente qu'est le chène), tout en sentant en chemin des effluves de jasmin et de figue. L'ensemble est assez à l'image de l'univers de la marque, bucolique et champêtre. </div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-20120329210982791412013-04-05T09:23:00.002-07:002014-01-05T04:43:54.559-08:00Retour sur la 3ème édition du Prix International du Parfum Marie-Claire <div style="text-align: justify;">
Mercredi soir dernier, nous avons pu, avec quelques blogueurs, assister à la soirée du Prix Intenrnational du Parfum <a href="http://www.marieclaire.fr/,prix-international-du-parfum-marie-claire-2013-le-palmares,20117,689715.asp">Marie-Claire</a>. Cette remise des prix qui se déroulait à l'hôtel Meurice avait pour vocation de récompenser le meilleur parfum de l'année, le plus beau flacon, la fragrance la plus audacieuse, sans oublier le coup de coeur de la rédaction. </div>
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Ce prix s'est déroulé de la même manière dans les 34 pays lecteurs de Marie-Claire, avec une sélection de parfums propre aux cultures et affinités de chacun. Pour les diverses récompenses en France, on retrouve régulièrement les mêmes finalistes: Florabotanica de Balenciaga, La Petite Robe Noire de Guerlain, <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2012/09/nouveau-parfum-coco-noir-de-chanel.html">Coco Noir de Chanel,</a> Manifesto d'Yves Saint-Laurent, La Vie est Belle de Lancôme (oui oui je sais..), Gucci Première, Dot de Marc Jacobs, voire Fame de Lady Gaga. </div>
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Coco Noir de Chanel a remporté le prix du meilleur parfum féminin 2013, pour la "cohérence du discours, du flacon et de la fragrance". </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgomb15A7kqx2rrMcYa46JPWGivsLXMs1POUhya1EpcbKhRqikJdxuYa8DbngHZ60TdBE6i8oF-GK9xZYK2weCK5wtcXGeBu9omQcGqAH2__1SHvqpT0Pbu7YsI4jNq4FsRrW2qeqoIDVs/s1600/2013-04-03+20.22.18.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgomb15A7kqx2rrMcYa46JPWGivsLXMs1POUhya1EpcbKhRqikJdxuYa8DbngHZ60TdBE6i8oF-GK9xZYK2weCK5wtcXGeBu9omQcGqAH2__1SHvqpT0Pbu7YsI4jNq4FsRrW2qeqoIDVs/s320/2013-04-03+20.22.18.jpg" width="240" /></a></div>
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Guerlain s'est illustré par le prix de l'audace, grâce à l'espièglerie de La Petite Robe Noire. Si l'interprétation "couture" du registre fruité gourmand a séduit, la campagne publicitaire, inédite avec cette silhouette parisienne, sans égérie, n'est bien sûr pas étrangère au succès remporté.<br />
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C'est ensuite au tour de <a href="http://www.auparfum.com/?florabotanica">Florabotanica de Balenciaga</a> de remporter le prix du plus beau flacon, pour son originalité. Notons au passage la fragrance qui est tout aussi originale, une rose "astringeante " qui ne sera pas au goût de tout le monde mais qui a le mérite de ne pas se fondre dans le paysage olfactif ambiant. Enfin, la série Réplica de Martin Margiela a suscité l'émotion et l'adhésion de la rédaction, pour le Prix France, avec ses évocations réalistes de souvenirs tels que la fête foraine, la plage (Beach Walk) ou le fleuriste. <br />
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Cette soirée était aussi l'occasion, pour nous autres perfumistas acharnés, de discuter reformulations avec Thierry Wasser (et de revoir l'équipe Guerlain), d'évoquer la prochaine expo autour du N°5 au Palais de Tokyo avec Chanel, ou d'écouter Nolwenn Du Laz (directrice adjointe beauté de Marie Claire) nous parler de sa passion pour le parfum. <br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-89551684305121121172013-03-14T01:38:00.000-07:002014-01-05T04:44:30.780-08:00Vanille de Mona Di Orio: vanille "sans sucre ajouté". <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVJypQe9mRqRw6RQWG3mpNMOhUlyTZ3JHNqZmv_69-6Y78Lw3UOHwWGAyChb3T67fuyUMq7if_rHWI4gUQv2-QU-ZPJZSoiItQCmXL8oOwzImMKCM-dAYPh7HvjmoIxyAN_AeR9W1Fxm8/s1600/vanille.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVJypQe9mRqRw6RQWG3mpNMOhUlyTZ3JHNqZmv_69-6Y78Lw3UOHwWGAyChb3T67fuyUMq7if_rHWI4gUQv2-QU-ZPJZSoiItQCmXL8oOwzImMKCM-dAYPh7HvjmoIxyAN_AeR9W1Fxm8/s200/vanille.jpg" width="200" /></a> Comme je vous l'avais confié <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2013/01/ma-selection-de-parfums-chez-jovoy.html">précédemment</a>, j'ai un gros faible pour la Vanille de Mona Di Orio. J'affectionne depuis toujours les orientaux, les poudrés, les floraux orientaux poudrés, les fleurs blanches l'été ... et les vanilles lorsqu'elles ne dégoulinent pas de sucre, qu'elles ne sont pas enrobées de 3 couches d'éthylmaltol (note caramel), mais plutôt traitées de manière originale, autour des facettes de la gousse, tout en conservant leur rondeur sensuelle, bien sûr.</div>
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Ce n'est donc pas une suprise que je sois tombée sous le charme de cette Vanille un peu sèche, à l'envolée fraîche voire un peu verte, sur fond boisé, très légèrement fumé. S'il y a une association que j'aime particulièrement, c'est l'accord de notes boisées et vanillées, ainsi que l'alliance tabac-vanille. Ce n'est pas pour rien qu'<a href="http://www.mybluehour.blogspot.fr/2012/02/habanita-revient-sur-le-devant-de-la.html">Habanita </a>est un de mes parfums préférés, (bien qu'il ne puisse se résumer qu'à ça évidemment).<br />
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L'envolée de cette vanille peut sembler de prime abord déconcertante, avec ses agrumes, ses accents d'orange amère et la verdeur du petit grain. Cette apparente fraicheur est d'ailleurs accentuée par l'aspect solaire de l'ylang ylang que dévoile ensuite le coeur de la composition. Mais ce n'est qu'une facette de la fragrance, puisque celle-ci joue aussi sur les nuances liquoreuses de l'absolu de vanille, avec cette note de rhum, dont l'effet est renforcé par les épices, notamment le clou de girofle. Rappelons ici que Mona Di Orio avait pensé cette vanille en imaginant les bateaux qui ramenaient des cargaisons de rhum, de gousses et d'épices des Comores ou de la Réunion. L'aspect liquoreux et épicé prend donc ici tout son sens. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjp1YPHALxjPxGsfaG-ep0b2FFYRJK9SJHJImarNZ-Yqoejv9AxracKI7_1Lcdl2fTVaNU1u2nxc5yERSGyyCbLBMO70rSN0E1zmMkklzwaJCqFezp6oo0TIjwPkadqQudbKcBPl2atDs/s1600/images.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjp1YPHALxjPxGsfaG-ep0b2FFYRJK9SJHJImarNZ-Yqoejv9AxracKI7_1Lcdl2fTVaNU1u2nxc5yERSGyyCbLBMO70rSN0E1zmMkklzwaJCqFezp6oo0TIjwPkadqQudbKcBPl2atDs/s1600/images.jpeg" /></a></div>
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Mais attention, il ne s'agit pas ici d'un remake de <a href="http://www.mybluehour.blogspot.fr/2010/11/spiritueuse-double-vanille-de-guerlain.html">Spiritueuse Double-vanille</a> de Guerlain pour autant. La dimension rhum/epices reste en retenue, laissant ce parfum s'aventurer autour des inflexions boisées de la gousse, voire légèrement fumées, avec sa touche de bois de gaïac en fond, sensation que vient renforcer le vétiver. Que les adeptes de notes ambrées et chaleureuses se rassurent, la composition n'est pas dénuée de toute rondeur, la fêve tonka et les baumes venant prolonger la douceur sensuelle de l'absolu de vanille.<br />
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A essayer d'urgence pour les adeptes de l'Eau Duelle, de Vanille Insensée d'Atelier Cologne ou de <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2009/09/havana-vanille-de-lartisan-parfumeur.html">Vanille absolument</a> de l'Artisan Parfumeur. Subtile et déroutante, cette fragrance est assez révélatrice de la patte de Mona Di Orio, du moins celle que l'on retrouve dans la Collection des Nombres d'Or. Une manière de détourner une note, d'emmener sur un autre terrain que celui auquel on s'attendait d'après le nom du parfum, notamment pour le Musc, l'Oud ou la Tubéreuse.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBB6QODMzIILbO1eX4a3izgOXuEJKgqTBcawEDjjWx3fo8vpNCRmGx75oYqwfImyW55Odn1C9FSZNCSSTZPX6egf21592p8o0hyphenhyphenNk_nz4yT8RRjs5o7iw00mxt1N2V04a4VP2J5IxJw6I/s1600/images-1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBB6QODMzIILbO1eX4a3izgOXuEJKgqTBcawEDjjWx3fo8vpNCRmGx75oYqwfImyW55Odn1C9FSZNCSSTZPX6egf21592p8o0hyphenhyphenNk_nz4yT8RRjs5o7iw00mxt1N2V04a4VP2J5IxJw6I/s1600/images-1.jpeg" /></a></div>
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Un nouveau parfum viendra enrichir la gamme très prochainement, l'Eau Absolue, hommage à l'amour de la créatrice pour la Méditerranée, qui fait la part belle au petit grain, au basilic et aux notes boisées. Une eau fraîche mais texturée, un peu épicée, un peu verte, mais au fond plus ambré, une fragrance à la fois vive et joyeuse, rayonnante comme un sourire avenant.<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-77382621552980058882013-02-21T05:04:00.000-08:002014-01-05T04:45:32.066-08:00Plusieurs lancements à suivre dans la Parfumerie alternative <div style="text-align: justify;">
Entre un déménagement, un nouveau travail et des textes à écrire, j'essaie de trouver le temps de vous parler des dernières nouveautés qui rythment ce début d'année côté niche. Frédéric Malle et son <em>Dries Van Noten,</em> qui vient tout juste de sortir, et dont on murmure les notes depuis plusieurs semaines déja, L'Artisan parfumeur et son Caligna qui sortira en avril prochain, et enfin, le tout dernier Olfactive Studio dont le lancement avait lieu mardi dernier. </div>
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C'est autour du traditionnel accord pamplemousse-vétiver qu'ont choisi de broder Céline Verleure et le parfumeur Olivier Cresp pour ce 5ème opus de la marque. Ici l'originalité consiste en l'ajout d'une belle note rhubarbe qui apporte du peps et de l'espièglerie à un genre plutôt sobre et classique. La fraîcheur acidulée et piquante des notes de têtes, prolongée par la note pomme, relevée d'un effet épicé-poivré, contraste avec l'aspect fumé et sombre du vétiver. Comme à chaque fois, la fragrance est mise en perspective avec une photographie, ici un travail intéressant de Laurent Segretier, autour d'un cliché pris à travers du verre brisé, éclaté, pour un rendu original et assez captivant.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5e-QZP-d1m_7iyvP1XHlSXD8XVxqKz-gmzU-z6_YuDVw1kTEZpAUMixSPFJNO-VBbDNT0wnRzYwjXsDDNBsYZ07xQkn7x1Or27NbE7l8C32gMZMZBHt0Ap-Orj4FIGiWyNktYEyXOa6E/s1600/flashback-olfactive-studio.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" mea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5e-QZP-d1m_7iyvP1XHlSXD8XVxqKz-gmzU-z6_YuDVw1kTEZpAUMixSPFJNO-VBbDNT0wnRzYwjXsDDNBsYZ07xQkn7x1Or27NbE7l8C32gMZMZBHt0Ap-Orj4FIGiWyNktYEyXOa6E/s1600/flashback-olfactive-studio.jpg" /></a></div>
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: justify;">
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On ne peut pas dire qu'on abuse de la nouveauté chez Frédéric Malle pour attirer le public, bien au contraire, on mise plutôt sur une certaine sobriété. Aussi, les rumeurs alimentant l'existence d'une nouvelle création furent nombreuses l'an dernier, chacun y allant de son pronostic sur le parfumeur ou le genre de la future fragrance (floral muguet, boisé etc...). <br />
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Il s'agit en fait d'un boisé épicé gourmand, construit autour d'un santal crémeux et lacté, composé par Bruno Jovanovic, en hommage à l'univers de la marque <i>Dries Van Noten,</i> (dérogeant ainsi au concept habituel des éditions de parfum)<i>.</i></div>
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La première fois que je l'ai senti, sur la peau de quelqu'un d'autre, il m'a fortement évoqué la bougie <em>Russian Nights</em> de Sophia Grosjman. Sur la mienne toutefois, cette impression se dissipa assez vite, pour laisser place à un départ boisé et gourmand, (santal, vanille), mais aussi épicé (cannelle), plutôt savoureux. J'aurais presque pu penser à <em>Bois des Iles de Chanel</em>, mais le rendu est au final assez différent, malgré un départ aux accents pains d'épices et fruits confits, renforcé dans la gourmandise par la note caramel de l'éthyl maltol. On note aussi d'après les dossiers de presse l'ajout d'une molécule sulfurol pour renforcer l'aspect "biscuit" du santal. </div>
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L'évolution est très surprenante, puisqu'en coeur j'ai la sensation soudaine d'entrevoir le spectre de Dans tes bras, avec son aspect champignon-peau salée. C'est probablement la violette présente dans cette fragrance qui fait écho à la facette feuille de violette- octine du parfum de Maurice Roucel, mais c'est assez surprenant voire déconcertant lorsqu'on ne s'y attend pas. Pendant une bonne heure, je sens alternativement un santal gourmand et épicé, puis la base de Dans Tes Bras, m'empêchant ainsi de saisir l'effet d'ensemble à la composition. Dommage, les notes de tête étaient assez prometteuses. Le fond s'éteint presque, pour laisser place à un effluve tantôt vanillé, tantôt terreux, plutôt indistinct, bref il semble que définitivement, ma peau ne rende pas justice à ce parfum.</div>
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Au-delà de son évolution, le parfum dégage de bout en bout une sensation compacte, que je n'ai d'abord pas comprise, avant qu'une amie plus piquée de mode que moi m'explique que cela collait parfaitement aux créations de Dries Van Noten. En outre, il semble que Frédéric Malle ait voulu traduire l'atmosphère confortable et chaleureuse de l'univers flamand de la maison de mode par un accord gourmand et épais, en ce sens c'est réussi. Dommage que sur ma peau, la composition s'effondre aussi rapidement.</div>
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Un autre lancement est à prévoir au début du printemps prochain, chez L'Artisan Parfumeur, évoquant une promenade dans l'arrière pays grassois. Des notes de figue, de jasmin, de chêne, mais surtout de sauge ponctuent cette ballade, mais je vous en dirais plus prochainement. </div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-10593334609224119322013-01-22T15:18:00.005-08:002014-01-05T04:46:36.711-08:00Ma sélection de parfums chez Jovoy<div style="text-align: justify;">
Pour commencer l'année en beauté, que diriez-vous d'une petite visite guidée virtuelle de la boutique Jovoy? L'idée est de vous parler de mes coups de coeur, pour ceux qui ne les connaîtraient pas encore. Vous l'avez certainement remarqué, les marques de niche prolifèrent à un rythme très soutenu, au point de ne plus savoir où donner de la tête! Surtout lorsqu'on a le nez un peu saturé après avoir "sniffé" attentivement une bonne dizaine de parfums.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAgRhnp5-B6j0hyxEVPhlNM7cA2dZYGRpbwYpzdhE8cxa0vtmBESWxQhqIF1HSh1v_PHrrKWdwnfsp9bfEW_Bs2mHGk7Qu-0m2scIMatM4Nxqb3AC-1jvHTO-LRebRMtaJPI2m14J9W-o/s1600/jovoy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAgRhnp5-B6j0hyxEVPhlNM7cA2dZYGRpbwYpzdhE8cxa0vtmBESWxQhqIF1HSh1v_PHrrKWdwnfsp9bfEW_Bs2mHGk7Qu-0m2scIMatM4Nxqb3AC-1jvHTO-LRebRMtaJPI2m14J9W-o/s1600/jovoy.jpg" /></a></div>
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Parmi les presque soixante marques que l'on retrouve chez Jovoy, on ne présente plus <b>Olfactive Studio</b>, dont les blogs ont beaucoup parlé, aussi je n'y reviendrai pas, même si elle mérite qu'on s'y attarde. De la même manière, <b><i>Vamp à NY d'Honoré des Prés </i></b>a déja fait couler beaucoup d'encre, mais c'est une tubéreuse à sentir d'urgence tant pour les fans de cette fleur que pour ceux qui, comme moi, ont longtemps boudé la vague bio en parfumerie. Idem pour les parfums audacieux et texturés de <b>Vero Profumo</b>, qui, de Onda à Rubj, véhiculent une véritable émotion, mais dont le tout dernier <i><b>Mito</b></i> a monopolisé l'attention de nombreux amoureux du parfum ces derniers mois.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqcC4LytmyT2mCkr1M5GyKWdoz-4XBkmdUiTkB5Trk-RRcoxZYCqISaBvHhZKqdP7QAW7JgHR3f_dZi1rR6ET8HU-sIuSQby5dl8cXzI_o-xxwvj4mOYvPgW93jDf0X7C6j-cnVDxeMPs/s1600/vero+kern.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqcC4LytmyT2mCkr1M5GyKWdoz-4XBkmdUiTkB5Trk-RRcoxZYCqISaBvHhZKqdP7QAW7JgHR3f_dZi1rR6ET8HU-sIuSQby5dl8cXzI_o-xxwvj4mOYvPgW93jDf0X7C6j-cnVDxeMPs/s1600/vero+kern.jpg" /></a></div>
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C'est pourquoi j'ai choisi de me concentrer plutôt sur des collections telles que celle des Nombres d'Or de <b>Mona Di Orio </b>que j'aime beaucoup<b>. </b>La plupart des parfums, de la Rose au Oud, sont intéressants, mais j'ai un faible pour sa très belle <b><i>Vanille</i></b>. En effet, la créatrice prend plaisir à dérouter le perfumista en détournant la fragrance de ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Par exemple, son Musc n'est ni un musc blanc propret ni un musc charnel, mais un parfum très poudré, avec un effet "talc", aux accents amandés. Pour cette Vanille, elle nous emmène vers un univers un peu liquoreux et épicé, rafraîchi d'agrumes en tête et doté d'un fond boisé. Ici toute sensation gourmande est effacée au profit d'une vanille subtile, jouant des différentes facettes que l'on peut sentir dans la gousse, sans lourdeur aucune. Un must have pour ceux ou celles qui aiment la vanille lorsqu'elle n'est pas plongée dans le sucre. J'espère y revenir plus longuement à l'occasion d'un billet spécialement dédié.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTXTn2_A7zOy0TvlCp4U0khyVwwkTeFjbRckn7733kcDOG1rwvrwkyj2jH2clB6I8gvghZE84DaSm-aiPixLV272Xe_soRY61KFnFB1MYvZ7bI6H6Op5VSd8VqDuwW_ZT035DBLg_eg-M/s1600/iris+denuit.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTXTn2_A7zOy0TvlCp4U0khyVwwkTeFjbRckn7733kcDOG1rwvrwkyj2jH2clB6I8gvghZE84DaSm-aiPixLV272Xe_soRY61KFnFB1MYvZ7bI6H6Op5VSd8VqDuwW_ZT035DBLg_eg-M/s1600/iris+denuit.jpg" /></a> A découvrir également, la marque <b>Heeley</b>, qu'on ne trouve qu'ici à Paris. Outre l'esthétisme des flacons, cette maison peut se targuer de quelques créations originales. Je déteste les notes camphrées, mais cet <b><i>Esprit du Tigre</i></b> fait un peu figure "d'ovni" de la parfumerie avec son effet "baume du tigre" relevé d'une bonne dose de clou de girofle. L<b><i>'Iris de Nuit</i></b> marie le beurre d'iris à la violette, deux notes qui vont naturellement bien ensemble. <i><b>Sel Marin</b></i> est intéressant pour son interprétation d'une ambiance iodée de bord de mer, sans tomber dans l'effet aqueux pour autant. Quant à l'<i style="font-weight: bold;">Amandière, </i> elle<b> </b>séduira les amateurs de mimosa et autres notes florales amandées, dans la veine d'une Eau d'Hiver de Frédéric Malle. </div>
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Non contente d'être célèbre pour son cognac, la maison <b>Frapin</b> s'est consacrée depuis peu aux parfums, dont l'univers n'est d'ailleurs pas si éloigné. Le beau <a href="http://www.mybluehour.blogspot.fr/2011/04/1697-un-parfum-nomme-desir.html">1697</a> est un incontournable de la marque, ainsi que le récent <b><i>SpeakEasy</i></b>, composé par Marc-Antoine Corticchiatto, le créateur de Parfum d'Empire. Dans une atmosphère de Prohibition, il dévoile une composition originale dont les effluves se seraient échappées d'un bar clandestin, entre notes de tête aux allures de mojito et son fond plus boisé-tabacé, façon "gentlemen".<br />
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Pour ceux qui souhaitent mieux connaître l'univers de ce parfumeur, vous retrouverez bien sûr sa maison de parfums (<b>Parfum d'Empire<i>)</i></b> chez Jovoy. Celle-ci a d'ailleurs fait parler d'elle cet automne à l'occasion de son <b><i>Musc Tonkin</i></b>. En effet Marc-Antoine Corticciato nous livre ici une interprétation de ce musc animal qui donnait du corps et de la volupté aux parfums avant qu'il ne soit progressivement interdit dans les années 70. A l'opposé des muscs blancs dits "propres", ce sont plutôt les muscs "sales", avec une odeur de peau, à forte connotation sexuelle, qu'explore ici le créateur, à travers une composition "fauve". Mais pas seulement. En effet cet extrait de parfum reprend différentes facettes du musc tonkin (fourrure, cuiré, animal, poudré etc..), et enrichit l'aspect cuiré et félin de notes florales jasminées, et d'un effet salé-iodé surprenant. Or, chacun "rentre" différemment dans ce parfum, tantôt sensible à cette sensualité exacerbée, quand d'autres apprécieront sa fraîcheur. Qu'il vous semble frais ou trop audacieux, l'idéal est donc de le découvrir par vous-même. De la même maison, <b><i>Cuir Ottoman</i></b>, un cuir ambré irisé et animalisé, ainsi qu'<b><i>Ambre Russe</i></b>, un ambré épicé original avec son aspect fruits confits, méritent que vous y penchiez votre nez!<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCureeHNTql0sJQs07Ow0CRgCHGOQQWlfVKLuJRaR3zOYm467NX0e_6uTIjy-QfVVW52m98Sc_kBmSav3taVVhmcq4qMJrhWks91PDts5AqrOgs3RcvbLWtjpBqJatgx0-k90LP2JmvbU/s1600/aambrerusse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCureeHNTql0sJQs07Ow0CRgCHGOQQWlfVKLuJRaR3zOYm467NX0e_6uTIjy-QfVVW52m98Sc_kBmSav3taVVhmcq4qMJrhWks91PDts5AqrOgs3RcvbLWtjpBqJatgx0-k90LP2JmvbU/s1600/aambrerusse.jpg" /></a></div>
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Si on la retrouve aussi au Printemps, ou rue des Canettes à Saint-Germain, <b>Lubin</b> est l'une des jolies maisons traditionnelles qui habillent l'espace de la boutique Jovoy, aux côtés de Piguet ou Piver notamment. Composé par Olivia Giacobetti, <b><i>Idole </i></b>est une création enivrante et liquoreuse à souhait, (absolue de rhum), épicée, arrondie de notes ambrées. A tester, le tout nouveau <b><i> Akkad, </i></b>un parfum très ambré twisté par un départ aromatique que viennent accompagner des épices fraîches.<br />
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La marque <b>Amouage</b> draine tout un lot de perfumistas chez Jovoy, puisque c'est désormais la seule enseigne où l'on peut la retrouver sur Paris. Cette marque venue du Moyen-orient et plus particulièrement du Sultanat d'Oman fascine pour la beauté de certaines de ses fragrances, riches en matières premières naturelles et qualitatives, assorties de prix tout aussi "fascinants", il faut bien l'avouer. Néanmoins plusieurs parfums valent vraiment le détour, de <b><i>Gold</i></b>, dans la veine d'un N°5, à <b><i>Jubilation 25</i></b> pour femme, un vrai beau chypre à l'ancienne, incontournable pour qui affectionne le genre. J'aime aussi beaucoup <b><i>Dia</i></b>, qui, tel un Gold de jour, ou une Eau Première du N°5, offre une version plus légère, lumineuse, et caressante des fleuris poudrés aldehydés. Très doux, musqué, très féminin, ce parfum a été composé par Jean-Claude Ellena, un genre qu'il maîtrisait déja puisqu'il a composé First de Van Cleef & Arpels. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpxpS9zlI-_bfDGDgsTi3Vr18dwGE3QdnansWqplrVMfphj-vX_IiNvFrC8hhbpPJVGBKXa2hr9JBoaDuT07-2f3epilbc-c7-xkpf99JexO_N4wziIbffEA9XtLdbmiyTvVCx5WMr7jM/s1600/cuir+de+nacre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpxpS9zlI-_bfDGDgsTi3Vr18dwGE3QdnansWqplrVMfphj-vX_IiNvFrC8hhbpPJVGBKXa2hr9JBoaDuT07-2f3epilbc-c7-xkpf99JexO_N4wziIbffEA9XtLdbmiyTvVCx5WMr7jM/s200/cuir+de+nacre.jpg" width="200" /></a><br />
Déambuler tranquillement chez Jovoy permet de se laisser charmer par les parfums <b>Ann Gérard. </b>Fruits de la rencontre entre le prolifique Bertrand Duchaufour et la créatrice de bijoux, ces trois fragrances font là de jolies surprises dont le chypré vert <b><i>Perle de Mousse</i>.</b> Mais mon préféré reste <b><i>Cuir de Nacre</i></b>, avec sa structure iris-cuirée que l'on retrouvait dans La Traversée du Bosphore, dénudée ici de ses facettes gourmandes pour mettre en valeur la beauté de cet accord.<br />
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La boutique <b>Jovoy</b> est aussi dotée de sa propre ligne de parfums (et de bougies). Parmi les parfums de cette gamme, retenons entre autres "<i><b>Les jeux sont faits"</b></i>, un ambré boisé épicé, aux notes légèrement animales, relevé de l'amertume en tête que lui confère l'angélique. <i><b>Ambre 1er </b></i>séduira les adeptes des notes chaudes, orientales et enveloppantes, avec son ambre vanillé et gourmand. Quant à <b><i>Rouge Assassin</i></b>, son iris et sa rose se cotoîent dans un accord poudré très "rouge à lèvres", comme le rappelle son nom, pour une composition douce, aérienne et très féminine.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNyJLuJZV4l-b9D-TyVdBvQkLs-AYNPsNx4SCd2n5dH2IydQvQ6A4SWQ1bLS5ou1TI9XNlFWGYbOJgpIsnlSSP-b7C29JmMCaoSF3STN6c03Qbtn39Fy5i0Yn-2iVn6pZJD4O4mzQ07SM/s1600/aedes+de+venustas.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNyJLuJZV4l-b9D-TyVdBvQkLs-AYNPsNx4SCd2n5dH2IydQvQ6A4SWQ1bLS5ou1TI9XNlFWGYbOJgpIsnlSSP-b7C29JmMCaoSF3STN6c03Qbtn39Fy5i0Yn-2iVn6pZJD4O4mzQ07SM/s1600/aedes+de+venustas.jpg" /></a></div>
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Quelques autres fragrances viennent achever ce petit tour de boutique, comme <b><i>Aedes de Venustas</i></b>, le parfum éponyme de "<i>the place to be</i>" des perfumistas new-yorkais. Composé par Bertrand Duchaufour, ce parfum se démarque pour son envolée fruitée très originale puisqu'il s'agit de la rhubarbe! Unique en son genre, cette fragrance s'étire ensuite sur une composition florale orientale, même si les notes de tête presque métalliques et crissantes restent bien présentes, s'apaisant tout juste au fur et à mesure qu'évolue le parfum. Du côté d'<b>Histoires de Parfums<i>,</i></b> ne ratez pas <b><i>Moulin Rouge </i></b>(1889)! Sa facette poudrée très "lipstick" (beurre d'iris) se marie de manière atypique au patchouli, (habituellement les notes poudrées se fondent plus volontiers dans la vanille), évoquant un peu les "cocottes" d'autrefois. La présence de tubéreuse vient ajouter à la dimension très "femme" du parfum, comme pour souligner les attributs de la féminité exacerbée des filles de cette époque.<br />
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De nombreuses autres références vous attendent dans ce sanctuaire du parfum aux murs revêtus de rouge, que l'équipe de Jovoy se fera un plaisir de vous présenter autour d'un thé ou d'un café.<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-66507240691824797202013-01-08T14:08:00.002-08:002013-01-09T02:39:12.175-08:002012: Rétrospective en parfums...<div style="text-align: justify;">
Avant de vous présenter à tous mes voeux pour 2013, j'ai eu envie de revenir sur l'année passée et ses temps forts parfumés. En effet, cette année le temps m'a manqué pour évoquer tous les parfums qui m'ont séduite ou du moins marquée par leurs qualités.<br />
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Hormis ceux dont je vous ai déja parlé, qu'il s'agisse de <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2012/03/le-romantisme-lhonneur-chez-etat-libre.html">Bijou Romantique</a>, <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2012/10/parlons-de-vrais-iris-gourmands.html">Volutes de Diptyque</a>, ou <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2012/08/sous-le-soleil-exactement-lumiere.html">Lumière Blanche</a> d'Olfactive Studio, nombreux sont ceux que j'ai également appréciés, comme notamment <i><b>Lys Soleia de Guerlain</b></i>, une Aqua Allegoria dans l'esprit du regretté Ylang et Vanille. Moins puissante et langoureuse, un peu plus sage et en retenue, cette eau de toilette ramène un peu de soleil, de chaleur et de sensualité dans cette gamme. Très ylang-ylang, riche en salicylates, avec une pointe de verdeur propre à la tubéreuse, cette aqua se pare d'un fond vanillé, qui, conjugué aux fleurs blanches, apporte une touche exotique à la composition. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxTCeWCboE2f2bGGadQQxAPCffK00n9FtNJmoVwed9_T_uOHMxDtToEEFZyoghTYLmXxwrrlvHqSQUKNaCeLN8BZqkwGQRnPL1jp3bRtJ5RLzEK-xVkXXP9WOrmPglgC1NxVvHaPWgpew/s1600/lys+soleia.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxTCeWCboE2f2bGGadQQxAPCffK00n9FtNJmoVwed9_T_uOHMxDtToEEFZyoghTYLmXxwrrlvHqSQUKNaCeLN8BZqkwGQRnPL1jp3bRtJ5RLzEK-xVkXXP9WOrmPglgC1NxVvHaPWgpew/s1600/lys+soleia.jpg" /></a></div>
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Toujours dans le registre des fleurs blanches, mais abordé d'une manière bien différente, il y a <i><b>Une voix noire</b></i> de Serge Lutens. Sa versatilité sur peau a séduit les plus chanceux comme repoussé d'autres sur lesquels la facette fruitée s'exprimait trop pleinement, mais l'idée de proposer un gardénia qui ne soit pas lascif, mais plutôt tantôt fruité et terreux, avec sa note champignon, sur fond de notes tabacées et liquoreuses, mérite qu'on s'y attarde un instant. Fleurs blanches toujours, <strong><em>Séville à l'aube</em></strong> et sa fleur d'oranger aux accents verts (petit grain) portés par la lavande, réchauffés par un fond plus oriental et encens, ont aussi fait une découverte réjouissante l'été dernier.<br />
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Plus appropriés à la rentrée, les parfums orientaux autour de la vanille ne sont pas en reste, même si j'aurais aimé voir <b><i><a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2009/09/havana-vanille-de-lartisan-parfumeur.html">Vanille Absolument</a> </i></b>de L'Artisan Parfumeur rester plus longtemps au catalogue. En effet, sa forte concentration en absolu de Vanille doit rendre sa production très coûteuse, pour une fragrance manifestement mal comprise du public. C'est vraiment dommage, puisqu'il était assez unique en son genre et proposait une vanille différente de ce qu'on peut voir sur le marché. D'autres jolies créations autour de cette matière première ont toutefois vu le jour cette année, du <b><i>Shalimar Ode à la Vanille</i></b>, à la <strong><em>Vanille de</em></strong> <b><i>Réminiscence</i></b>, poudrée, légèrement cuirée, duveteuse, qui réjouira les adeptes de Cuir Béluga.<br />
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Dans le registre oriental toujours, côté hommes, à souligner le lancement de <b><i>Noir de Tom Ford</i></b>, une belle création dans la lignée d'un Jicky ou d'un Habit Rouge, dense, texturé, sexy, qui reinterprète les classiques du genre avec brio. Notes ambrées et patchouli, esquisses de notes cuirées, viennent sublimer un départ aromatique et hespéridé, le tout dans une évolution très compacte. En dépit d'un univers maintes et maintes fois visité, on ne s'ennuie pourtant pas, au contraire on en redemande.<br />
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Cette année a aussi été celle de l'essor de la "niche" italienne, avec le succès grandissant de la marque <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2012/03/profumum-roma-debarque-paris.html"><strong><em>Profumum Roma</em></strong> à la Scent Room du Printemps</a>, mais aussi d'une plus petite maison récente, <strong><em>Coquillete</em></strong>.<br />
Profumum Roma séduit pour ses compositions extrêmement concentrées, (à la manière d'un extrait de taille géante en quelque sorte), assurant ainsi un sillage et une tenue défiant toute concurrence. Les parfums gourmands sont ceux qui semblent séduire le plus (Acqua Zucchero, Vanitas, ou Batido Dali) bien que pour ma part je trouve plus intéressants Arso, Soavissima ou Ichnusa. A noter parmi les dernières nouveautés, Ambra Aureum, une composition ambrée et baumée autour du benjoin.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji_S2vZeXwD2_OmsT9Wm9qFu87nhsrqq5cgRivctxI6CXxeXq8fpZg0oPY0ggUhW18ErVuAEpy9rPKnC7xaiF6pP7VfDXSRVnKr5E5i8r7dUnZu4UlH4J9ID95JD1UfMmsCQDVbtCh8Cw/s1600/coquillete.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji_S2vZeXwD2_OmsT9Wm9qFu87nhsrqq5cgRivctxI6CXxeXq8fpZg0oPY0ggUhW18ErVuAEpy9rPKnC7xaiF6pP7VfDXSRVnKr5E5i8r7dUnZu4UlH4J9ID95JD1UfMmsCQDVbtCh8Cw/s1600/coquillete.jpg" /></a></div>
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Moins connue du public, Coquillete trouvera peut-être son public chez <a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2011/01/nouvelle-boutique-pour-les-amoureux-du.html">Jovoy</a>, où elle est présentée depuis peu. Cette petite maison issue de l'Italie propose 4 fragrances, au nom de villes liées à l'inspiration olfactive du parfum. <b>Hérat</b> est sans doute le plus marquant, une composition autour de l'hachish afghan, où s'entremêlent encens et notes boisées, (vétiver, cèdre), et fumées (présence de tabac mais aussi aspect fumé du vétiver sans doute).<b> Sumatera</b> propose de redécouvrir le patchouli sous un jour baumé et épicé, (cannelle), étoffé de quelques notes florales blanches, une fragrance qui n'est pas sans m'évoquer vaguement Opium. Avis aux amateurs de floraux solaires et sensuels, <b>Moramanga</b> est une composition plus classique autour d'un suave bouquet de fleurs blanches (jasmin, ylang-ylang, tubéreuse), sur fond vanillé, dans la veine d'un Songes de Goutal par exemple. Quant à <b>Sulmona</b>, il s'agit d'un parfum destiné aux gourmand(e)s, une ôde aux souvenirs de mariage et de dragées, avec son explosion d'amande amère.<br />
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Enfin et surtout, cette année aura été celle d'une journée à Grasse pour assister à la cueillette de la rose de mai, celle qui est encore utilisée dans l'extrait de Chanel N°5, comme Thierry d'Olfactorum l'a relaté<a href="http://olfactorum.blogspot.fr/2012/12/se-souvenir-de-2012.html"> ici.</a> Je pourrais résumer en quelques mots cette aventure, mais je préfère l'évoquer plus longuement dans un prochain billet, car cette expérience en valait le détour. Sur ces souvenirs ensoleillés et printaniers, je vous souhaite à tous une excellente année 2013.<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-4856427665634983572012-12-09T09:35:00.000-08:002013-03-20T02:21:47.981-07:00Rencontre avec Célia Lerouge-Bénard, directrice de Molinard. <div style="text-align: justify;">
Il y a près de deux semaines, j'ai eu la chance de rencontrer Célia Lerouge-Bénard, la nouvelle directrice de la maison Molinard, de passage à Paris pour la sortie de la gamme de produits dérivés du parfum Habanita. Cette entrevue s'est déroulée à l'hôtel Alba, où avait eu lieu <a href="http://www.mybluehour.blogspot.fr/2012/02/habanita-revient-sur-le-devant-de-la.html">le lancement de la nouvelle concentration eau de parfum de cette fragrance en février dernier. </a><br />
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Fascinée depuis l'adolescence par ce parfum, que j'ai porté de manière addictive pendant longtemps, (et que je porte encore aujourd'hui), j'ai sauté sur l'occasion pour interviewer la directrice "5ème génération " de cette maison grassoise. </div>
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<b><i>J'ai lu que vous faisiez partie de la famille à la tête de Molinard depuis des décennies, j'imagine que vous avez donc "baigné" dans l'univers du parfum toute votre vie? </i></b></div>
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Oui, en effet, ceci d'autant plus qu'à une époque Molinard était aussi une société de matières premières, qui produisait donc le parfum de A à Z. C'est pourquoi j'ai eu la chance, enfant, de participer aux récoltes de fleurs comme on assiste aux vendanges par exemple, c'était un évènement familial. C'est certain que cela sensibilise au parfum et développe l'odorat. Je remarque d'ailleurs que c'est quelque chose que l'on transmet à ses propres enfants.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP4PNiPxSm7ZB57NuWgec54kK3V3UEwmlVo6awqf3nORPSTVY-_knO48z4yTlLp8ys-zc2QLZPS16ALlQdtu7AbqcaC1XIwWEgRWGisQPVAgEEbBgruyKAVG-HoPsuYJCn1yPmkQ8hNSE/s1600/Ce%CC%81lia+LEROUGE-BENARD-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP4PNiPxSm7ZB57NuWgec54kK3V3UEwmlVo6awqf3nORPSTVY-_knO48z4yTlLp8ys-zc2QLZPS16ALlQdtu7AbqcaC1XIwWEgRWGisQPVAgEEbBgruyKAVG-HoPsuYJCn1yPmkQ8hNSE/s320/Ce%CC%81lia+LEROUGE-BENARD-2.jpg" width="212" /></a></div>
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<b><i>J'ai lu que vous portiez Habanita , est-ce votre unique parfum? </i></b></div>
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Oui c'est un parfum que je porte, même si je n'y suis pas venue tout de suite. C'est un parfum intimidant que je ne comprenais pas quand j'étais petite ni adolescente d'ailleurs. Il a beaucoup de présence, il a fallu me débarrasser de mes complexes et assumer ma féminité pour le porter. D'ailleurs je suis toujours fascinée par ces jeunes femmes qui se l'approprient d'emblée. Aujourd'hui c'est le parfum que je porte le soir mais aussi en journée, parfois mixé avec un autre de notre gamme, Tendre Friandise, pour en faire ressortir la facette vanillée.<br />
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<b><i>Pourquoi avez-vous choisi de réorchestrer Habanita en eau de parfum cette année? Etait-ce une nécessité relative aux contraintes de l'IFRA ou plutôt une volonté de le faire connaître aux jeunes générations en le rendant plus accessible? </i></b><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ3zzrAAEm5DV_295lQ-aq561RDTSzjEEbXIDEe4YhoGhJTCi2Sw3Dx4zRgJFWz1TwyN_6mfS2r0W1-8tJiA92tQO53GSgDDsVadtb4nStDAchZrPs1kCmViNH6fJvVuL9kvImqEgjh38/s1600/habaita+actuel+pub.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ3zzrAAEm5DV_295lQ-aq561RDTSzjEEbXIDEe4YhoGhJTCi2Sw3Dx4zRgJFWz1TwyN_6mfS2r0W1-8tJiA92tQO53GSgDDsVadtb4nStDAchZrPs1kCmViNH6fJvVuL9kvImqEgjh38/s1600/habaita+actuel+pub.jpg" /></a> Cela tenait plutôt d'une envie personnelle. Pour être honnête, nous n'avons pas trop souffert des normes imposées par l'IFRA. Certes, à un moment nous avons eu peur en raison d'une restriction visant le vétiver (très présent dans Habanita), mais nous avons réussi à contourner ce problème.<br />
L'idée m'est venue en constatant qu'il s'agit d'une fragrance très "capricieuse", c'est à dire qu'au moindre changement infime dans la formule, le parfum devient totalement différent et perd de son harmonie. Habanita est une création complexe en ce sens qu'elle est très difficile à équilibrer. J'avais donc envie de trouver le dosage parfait qui mettrait en valeur le coeur du parfum et son évolution, qui me parlent tant personnellement. Comme une sorte de challenge en quelque sorte.<br />
Et puis, bien sûr, l'eau de toilette d'Habanita était sublime, mais ses notes de tête pouvaient être un peu dures. C'est certes ce qui faisait partie de son charme, mais dans un contexte où le zapping est de mise, où l'on ne prend plus le temps de laisser évoluer un parfum avant de le choisir, où malheureusement les consommateurs ont envie que le parfum leur plaise immédiatement, cette ouverture pouvait les empêcher de découvrir cette perle qu'est Habanita. Or je trouvais dommage qu'on puisse passer à côté pour cette raison. J'ai donc un peu gommé l'aspect piquant et rêche de l'envolée du parfum pour entrer directement dans le corps du parfum, cette partie qui me séduit tant.<br />
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<b>A<i>uriez-vous quelques anecdotes à nous confier au sujet d'Habanita? </i></b><br />
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Je pourrais vous confier qu'Habanita était à l'origine une huile destinée à parfumer les cigarettes des garçonnes mais cette anecdote est connue. Plus largement je dirais qu'Habanita était un parfum provocateur, (et qu'il l'est toujours d'ailleurs). C'est un parfum d'émancipation, puisqu'il était voué à rendre le geste de fumer plus féminin, pour que l'image d'une femme qui fume cesse d'être mal vue. Il évoque l'époque des garçonnes.<br />
Et puis, avec sa forte concentration en vétiver, pour un parfum féminin, Habanita était avant-gardiste. C'est d'ailleurs la variété de vétiver utilisée dans sa formule qui ajoute beaucoup à son originalité.<br />
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<b><i>A l'exception d'Habanita, référence la plus célèbre de la maison, quels sont les autres parfums phares chez Molinard? </i></b><br />
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Les autres fragrances qui plaisent beaucoup au public restent celles qui mettent en valeur une matière "brute", simple, préservée, dans un esprit "solinote", aux antipodes d'une création complexe et abstraite comme Habanita. Ainsi notre Patchouli séduit beaucoup, pour son aspect terreux, loin des facettes gourmandes d'un Réminiscence par exemple. Notre gamme de vanille marche très bien également.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibA0uqkl9xR1MNfOC0lvu6cKtjKUvmy28YWoJ2wJ_P1Ix9M5NgleBHTC_3c2Pdy715SRMmXI2oghG4mK2xxOp6QpALi01QTKzPMwR46DP2aOut61U9Hw4qxTTOrZOuADptA0SChNmtBdM/s1600/patchouli+molinard.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibA0uqkl9xR1MNfOC0lvu6cKtjKUvmy28YWoJ2wJ_P1Ix9M5NgleBHTC_3c2Pdy715SRMmXI2oghG4mK2xxOp6QpALi01QTKzPMwR46DP2aOut61U9Hw4qxTTOrZOuADptA0SChNmtBdM/s1600/patchouli+molinard.jpg" /></a></div>
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<i><b>Envisagez-vous, à l'avenir, de remettre au goût du jour certaines autres de vos références? </b></i><br />
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Il n'y a rien de prévu de tel pour le moment, mais dans l'idée c'est un exercice que j'aimerais recommencer avec Tendre friandise. A notre époque, malheureusement, le marketing prend de plus en plus de place dans l'univers du parfum, voire trop de place, laissant boudées de bonnes créations olfactives au profit de parfums souvent moins bons ou qualitatifs, mais mieux servis par des lancements à grande échelle, par la publicité ou par une égérie ou un nom accrocheur. C'est, à mon sens, le cas d'une fragrance comme Tendre friandise, une gourmandise qui pourrait plaire au public mais qui reste souvent oubliée en raison, notamment, d'un nom un peu désuet. C'est pourquoi la relancer sous un autre jour pourrait se révéler intéressant.<br />
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<b><i>Plus largement, comment voyez vous l'avenir de la maison Molinard? </i></b><br />
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Vaste question, qui nécessite quelques explications préalables! Cela fait dix ans que je travaille pour cette marque, mais j'ai mis du temps à m'y sentir légitime, car je ne voulais pas être là simplement parce que je faisais partie de la famille. Je voulais y travailler à condition que cela m'intéresse vraiment et que je puisse apporter quelque chose. Tout ce cheminement prend du temps, et ce n'est pas simple d'être à la tête d'une maison ancienne de 160 ans!<br />
Aujourd'hui j'ai pris les rênes de Molinard depuis deux ans, et j'ai envie d'en préserver le patrimoine, tout en le faisant vivre au rythme d'aujourd'hui. C'est à dire que mon père était quelqu'un d'humble, qui fonctionnait au feeling, comme ça pouvait encore être le cas à l'époque. Le contexte a malheureusement changé et on ne peut plus faire abstraction totale de l'aspect marketing même si, attention, ça ne doit pas devenir l'essentiel! Mon père me disait souvent "oui mais nous ne sommes pas Chanel ou Guerlain..." Et bien justement, j'ai envie d'en prendre mon parti avec tout ce que cela implique, c'est à dire de faire de notre "petite échelle" une force, un atout.<br />
Concrètement, cela signifie de conserver les formules de qualité que nous possédons, mais en misant aussi sur la communication autour de nos fragrances, peut-être avec de nouveaux packagings, par exemple. Ne pas lancer un parfum nouveau à tout prix, prendre le temps de mener les projets à terme (pour la petite histoire, le lancement de l'eau de parfum Habanita a dû être repoussé, parce qu'en 2011, nous n'étions pas assez satisfait du résultat), mais savoir aussi s'entourer de personnes compétentes dans les domaines que nous maîtrisons moins, comme la communication. J'ai envie que l'on s'adapte à l'air du temps tout en continuant de prendre le temps de faire bien les choses.</div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-51792052418486021042012-11-17T09:07:00.003-08:002012-11-17T09:07:34.761-08:00Aurore Nomade: dépaysement au programme chez The Different Company. <div style="text-align: justify;">
Après des colognes aux noms évocateurs de voyage (Tokyo Bloom, Sienne d'Orange...), la marque explore les contrées exotiques, avec sa dernière fragrance, <b><i>Aurore Nomade</i></b>. La Collection Excessive (Oud Shamash et Oud for Love) se dote donc d'un petit nouveau, qui lorgne cette fois-ci vers les Tropiques.</div>
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Je n'étais pas la seule, je crois, à être intriguée par ce lancement, frileuse au registre fruité, à l'exception de la prune, <span style="font-size: x-small;">(n'y voyez aucun rapport avec le digestif, merci, il s'agit d'un souvenir d'enfance - la prune, pas le digestif-)</span>, bien que connaissant la qualité habituelle des créations de la maison et le savoir-faire de Bertrand Duchaufour, qui a composé cette nouveauté.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnbhdgjtLYSUKvpcdMklIH_rxU4sKfZBA1wzAeEzywDtuHdISoZ0irvNW1yPBqj0W08D6V6E93BansoVb6aiTc74pHO3tZV9WFPeGYTw26BiMIm-x2zZNk5xR-55FxQzwEL0J-M0vDuk4/s1600/aurore+nomade.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnbhdgjtLYSUKvpcdMklIH_rxU4sKfZBA1wzAeEzywDtuHdISoZ0irvNW1yPBqj0W08D6V6E93BansoVb6aiTc74pHO3tZV9WFPeGYTw26BiMIm-x2zZNk5xR-55FxQzwEL0J-M0vDuk4/s1600/aurore+nomade.jpg" /></a></div>
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Ce parfum a donc confirmé mon intuition: le fruit est ici retranscrit avec finesse, loin de l'aspect arôme industriel qu'on lui connaît trop souvent. Construit autour de l'idée de la Karambole, fruit exotique, <i>Aurore Nomade</i> est une fragrance assez "fleurs blanches", aux notes fruitées aqueuses, sur un fond plus ambré, tout en étant parcourue d'un fil conducteur épicé. Dans la veine d'un <i><a href="http://mybluehour.blogspot.fr/2011/07/batucada-lartisan-parfumeur-visite-le.html">Batucada</a></i> de l'Artisan Parfumeur, mais moins sucré, plus caressant, plutôt contemplatif là où ce dernier se veut dansant et chantant. On retrouve en outre une petite note liquoreuse dans les deux, qui peut accentuer la "parenté", bien que les deux créations n'expriment pas, pour ma part, le même sentiment. </div>
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La première "bouffée" du parfum, verte et juteuse évoque d'emblée une banane verte, mais j'y perçois aussi une note arômatique ou un effet, du moins, type aneth, bien que je ne pense pas qu'il y en ait réellement, mais l'impression de "feuille" est bien là. Cette sensation s'estompe pour laisser des notes fruitées et aqueuses s'exprimer pleinement, m'évoquant un peu le "melon", dû à la calone, (note iodée et marine dont l'illustration parfaite est L'Eau d'Issey), dont la facette aquatique s'est noyée dans un coeur floral qui se déploie autour de l'ylang-ylang, très présent. La note banane trop mûre ou verte subsiste, et se marie très bien avec cette fleur solaire et charnelle. J'ignore, ici, s'il s'agit de l'acetate de benzyle (molécule naturellement présente dans le jasmin) qui a été poussé, pour procurer la note banane. Ce qui est certain, c'est que l'alliance de ces matières premières nous transporte vers un pays lointain. J'imagine assez bien Bali, avec cette sensation de fleur de frangipanier et de fruits exotiques, tellement typiques de cette Ile. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4MnaH8L1Ay8bmlfdh0KUiMfD-c94Io_DJB1KfRuOibdoTTgbKQSlnQ7kpXIJfqg1EapirGerqA4co3uaC6z6SI35RQWATIZ9ECvIleWIobNHReCdf9ndfIzmdYFZOZO4HTYp4SaCiYbQ/s1600/sunset+bali.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4MnaH8L1Ay8bmlfdh0KUiMfD-c94Io_DJB1KfRuOibdoTTgbKQSlnQ7kpXIJfqg1EapirGerqA4co3uaC6z6SI35RQWATIZ9ECvIleWIobNHReCdf9ndfIzmdYFZOZO4HTYp4SaCiYbQ/s1600/sunset+bali.jpg" /></a></div>
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D'autres notes viennent structurer le parfum, en tissant une trame épicée, que l'on perçoit tout juste au début, pour mieux les capter ensuite: le clou de girofle et la noix de muscade. Ces notes sont sur ma peau assez présentes, alors qu'elles se font beaucoup plus discrètes sur touche. Comme nous l'expliquait Bertrand Duchaufour, la présence de l'indole vient aussi texturer et réchauffer le parfum, avec ses notes sensuelles, animales et fumées, mais avec subtilité et retenue. La composition s'achève sur un fond ambré et un peu vanillé, qui vient étirer l'aspect suave du coeur floral. Je perçois, sur ma peau, un aspect boisé-ambré, peut-être dû à l'ambroxan.<br />
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Je ne suis définitivement pas adepte du style fruité ou aqueux, donc je ne porterais pas ce parfum, mais je trouve que c'est une belle composition dans cet esprit, que je recommanderais avec plaisir aux personnes en quête d'évasion, de fleurs blanches pas trop opulentes, ou de fruits sans mièvrerie. </div>
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-71261279630509468062012-10-26T08:20:00.001-07:002012-10-26T08:20:33.024-07:00Parlons de vrais iris gourmands...<div style="text-align: justify;">
C'est en reparlant hier avec mes amis perfumistas lors du cocktail <i>Profumum Roma,</i> (sur lequel je reviendrai), de <i>La Vie est Belle</i> que m'est venue l'idée de cet article. </div>
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Qu'il s'agisse d'un énième fruitchouli dégoulinant de sucre (mais novateur par sa puissance, sans doute), soit: nous sommes habitués, et hélas à peine surpris et déçus. Qu'il ressemble tant à <i>Flowerbomb</i> de Victor & Rolf, c'est certes un peu choquant puisqu'ils proviennent tous deux, comme par hasard, du même groupe (L'Oréal). Qu'il surfe comme tant d'autres sur les succès de <i>Coco Mademoiselle</i> et d'<i>Angel</i>, que voulez-vous, pourquoi prendre des risques et utiliser les talents des 3 parfumeurs qui l'ont créé alors qu'on peut brimer leur créativité en s'en référant uniquement aux tests consommateurs?? (Qui, soit dit en passant, ne risquent pas d'évoluer si on leur propose toujours la même chose.... Pour faire un parallèle, pourquoi voudriez-vous qu'un gosse à qui l'on n'a jamais filé que du Mac do, réclame tout d'un coup de lui-même du poisson?) ... </div>
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Mais que Lancôme se vante, en outre, d'avoir créé je cite le "premier iris gourmand", là ça devient franchement gênant. </div>
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Gênant, parce que tout d'abord, l'iris, dans ce parfum, il faut vraiment aller le chercher... J'admets volontiers que respirer ce parfum plus de dix minutes pour moi qui déteste les fruitchouli, relève de la torture olfactive, mais tout de même. Lorsqu'on sait de surcroît que l'iris est la matière la plus coûteuse de la parfumerie, on peine à croire qu'il soit vraiment naturel dans <i>La Vie est Belle</i>.. (Mais puisqu'on a englouti tout le budget dans la communication, s'il est naturel, il doit être présent à dose infinitésimale). Enfin et surtout, c'est mensonger puisque c'est oublier nombre de parfums autrement plus beaux et créatifs qui sont de belles illustrations de ce qu'est un vrai accord <b>iris gourmand</b>, comme <i>Dior Homme,</i> pour ne citer que lui. </div>
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C'est pourquoi j'ai eu envie de revenir sur quelques beaux "iris gourmands" qualitatifs, histoire de montrer ce que notre parfumerie peut créer, lorsqu'on lui en laisse les moyens et la possibilité. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijHm4NprjP7syr4MCSVlnJlPOlW80_p1sI_nG_5rGymDxhrCq6WyVx9FDtA62YfTua0Ha5uizOacxT7f3GtTzyzQwPLrV_UcTPG2PdThs95c3mfO6mLI_tW0kDxlx6ZN64-MTSqqpGpLE/s1600/dior+homme.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijHm4NprjP7syr4MCSVlnJlPOlW80_p1sI_nG_5rGymDxhrCq6WyVx9FDtA62YfTua0Ha5uizOacxT7f3GtTzyzQwPLrV_UcTPG2PdThs95c3mfO6mLI_tW0kDxlx6ZN64-MTSqqpGpLE/s1600/dior+homme.jpg" /></a></div>
Commençons par un des plus connus, en mainstream, <i>Dior Homme</i>. Certes, un peu reformulé depuis qu'LVMH est passé par là en rapatriant ses formules, ce dernier proposait de manière novatrice lors de sa sortie (2005) un bel accord iris-carotte-cacao, sur un fond boisé et ambré. Ici on se joue des codes, en adaptant le poudré au masculin, pour en faire un parfum doux, sexy, vibrant et original. La version actuelle a perdu de sa finesse et de son originalité, plus "virile", moins subtile, les accents carotte et chocolats de l'iris ayant été atténués et lissés. Mais il en subsiste un parfum encore nettement plus beau que bon nombre de créations masculines sur le marché.<br />
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L'iris gourmand se retrouve aussi chez Guerlain, et semble être un accord cher à Thierry Wasser . D'abord dans une gamme plus "niche", l'Art et la Matière, avec <i>Iris Ganache</i>, en 2007, un parfum qui met en valeur cette matière incontournable qu'est l'iris chez Guerlain, sur un ton chaleureux et sexy. En étirant les facettes "cacao" du beurre d'iris vers un aspect "chocolat blanc", sur un fond vanillé et ambré, on obtient une gourmandise raffinée, aux notes poudrées et crémeuses. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJLBDes-o7OebO5tTbVfRY68WiXrS8SRD6z5K5FkWKWm5N_76y3SJz4I6dYM0Ncz3Llo7pgLmDKbOx69xENam0m6fHcCUvUL_wzT3_4OIrtOrwOAuGVRgYGynDw52IOuB03VKCPfnDtZQ/s1600/initial+shalimar.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJLBDes-o7OebO5tTbVfRY68WiXrS8SRD6z5K5FkWKWm5N_76y3SJz4I6dYM0Ncz3Llo7pgLmDKbOx69xENam0m6fHcCUvUL_wzT3_4OIrtOrwOAuGVRgYGynDw52IOuB03VKCPfnDtZQ/s1600/initial+shalimar.jpg" /></a></div>
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L'équilibre entre l'élégance de l'iris et la sensualité d'un fond gourmand et ambré va de nouveau être exploité par Thierry Wasser pour une création plus "mainstream" chez Guerlain, mais non moins qualitative: <i>Shalimar Initial</i>. Cette fragrance, c'est d'abord, un peu, la structure de <i>Shalimar</i> qu'on aurait bousculée dans un autre ordre: les notes florales discrètes de l'original ont ici été déployées en coeur, la bergamote overdosée plus en sourdine, pour laisser plus de place à la lavande, le fond vanillé dépouillé de son animalité mais toujours très onctueux et riche en fève tonka, sans oublier le patchouli bien sûr. Mais c'est aussi et ce, dès l'envolée du parfum, l'iris que l'on sent s'imposer d'un bout à l'autre de la composition, un bel iris, pour un effet poudré très Guerlain, finalement. Un beau beurre d'iris, associé à un fond vanillé gourmand, baumé et sexy. Voici il me semble, pour le coup, un bel iris gourmand conjugué au féminin dans le mainstream.<br />
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Il y a évidemment d'autres exemples d'iris gourmands ou chaleureux en parfumerie, (<i>Equistrius</i>, Parfums d'Empire, <i>Infusion d'Iris Absolue</i>, Prada...). Mais il y en a un sur lequel j'aimerais m'attarder avant de clore cette revue, c'est <i>Volutes</i> de Diptyque, notamment dans sa concentration eau de parfum (puisqu'on parle ici d'iris gourmands).<br />
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Dès sa sortie à la rentrée, ce lancement a séduit la blogosphère mais pas seulement, puisqu'il semble très bien se vendre, notamment sur le stand du Printemps Haussmann. Ce parfum pourrait être un croisement entre <i>Infusion d'Iris</i>, <i>Dior Homme</i> et <i>Ambre Narguilé</i> par exemple. Je ne sais plus qui a évoqué une ressemblance avec <i>Midnight Paris</i> de Van Cleef & Arpels, mais je leur trouve, il est vrai, un petit quelque chose en commun, peut-être un effet thé fumé, associé à des notes plus gourmandes-ambrées. Bref, ce parfum propose un accord iris-tabac miellé des plus réjouissants. Je parle ici d'iris gourmand, or c'est un peu réducteur, puisque ce Volutes n'est pas que ça. C'est également une belle variation sur les notes tabac, à la fois tabac miellé et tabac amsterdammer. On peut aussi parler d'effluves épicées, fumées et légèrement cuirées, voire presque, furtivement, un peu "goudron" sur ma peau en edp. Mais son originalité réside bien dans cet équilibre iris hautain/tabac miellé un peu sucré et baumé, que je conseille, pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait, d'essayer au plus vite. Mention spéciale, pour le très beau nom, Volutes, qui m'évoque toujours "Variations sur Marylou" de Gainsbourg, (..."tandis que Marylou s'amuse à faire des "<b>volutes</b>" de sèches aux menthol...").<br />
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sophhttp://www.blogger.com/profile/13508129103359547120noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5526634919771124620.post-17683885470686127322012-10-05T05:16:00.000-07:002012-10-05T06:01:03.379-07:00La marque By Terry se met au parfum...<div style="text-align: justify;">
Terry de Gunzburg, créatrice de la marque de cosmétiques By Terry, s'est lancée cette année dans le domaine de la Haute Parfumerie. Avec une ligne de 5 créations, au packaging un peu "rétro", non sans charme, et des prix plutôt raisonnables pour de la niche, elle réalise une envie qui lui tenait à coeur depuis longtemps. </div>
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En effet, à en croire les interviews et les articles de presse qui lui sont consacrés, cela fait plusieurs années que lui trottait dans la tête l'idée de lancer une collection de fragrances, avec pour référence les sillages qui ont peuplé son enfance, (Bal à Versailles, Miss Dior, Mitsouko), mais aussi plus récemment, des exemples comme Serge Lutens, qu'elle affectionne tout particulièrement. Si on ne joue pas ici sur le même terrain que cet orfèvre de la parfumerie, l'idée était toutefois d'offrir des parfums composés de belles matières premières, et dont le rendu olfactif lui plaisait. Pour ce faire, elle a d'abord appris à sentir, puis, n'étant pas nez pour autant, a fait appel à la société de création Robertet, afin de réaliser une gamme de parfums faisant la part belle aux fleurs blanches, mais pas seulement. </div>
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Très joli sur le papier, mais qu'en est-il réellement, à vue de nez, de cette collection? Les perfumistas en quête d'inattendu devront passer leur chemin, car on n'est pas ici dans le registre du jamais-senti, jamais exploité. En revanche, reste une belle ligne de parfums, bien maîtrisée, certes, dans un esprit classique, mais de manière qualitative, avec de beaux matériaux, le tout à un prix plutôt accessible pour de la "haute parfumerie". </div>
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Le plus intéressant et original de la gamme est, à mon nez, <b><i>Ombre Mercure</i></b>, qui ne m'évoque aucun autre parfum déja senti. On m'avait parlé de violette, or c'est plutôt la feuille de violette que je sens, sur un fond oriental assez patchouli. Au fil de l'évolution se dessine une sensualité "sèche" et boisée, tout en s'étirant longuement au fil des heures sur un fond texturé, où le benjoin arrondit légèrement la composition.<br />
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J'aime aussi assez <b><i>Parti Pris</i></b>, un floral solaire sur fond vanillé et baumé, dans l'esprit d'un <i>Songes </i>par exemple, mais moins exotique, moins lascif. Rien de nouveau sous le soleil pour cette fragrance, c'est un genre que l'on connaît, mais c'est joli, sensuel et très féminin. Le dossier de presse parle de tubéreuse, dans ce cas très sage alors! Je définirais plutôt cette fragrance comme un duo ylang-tubéreuse, à l'envolée très légèrement fruitée et croquante, mais qui se pare rapidement de ses charmes suaves et salicylés, pour évoluer vers un fond vanillé et très "baume de tolu". <br />
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<b><i>Lumière d'épices</i></b> est une jolie fragrance construite autour du tandem fleur d'oranger-jasmin, dans la lignée du beau <i>Fleurs d'Oranger</i> de Lutens.<br />
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La figue est décidément une note en vogue ces derniers temps, puisqu'elle est une fois de plus mise en valeur ici avec <b style="font-style: italic;">Fragrant délice,</b> dont on a tiré l'aspect gustatif vers une évolution plus gourmande avec un fond amandé-lacté empreint de santal.<br />
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Enfin, le dernier, <b><i>Rêve Opulent</i></b>, est celui que j'aime le moins, parce qu'il flirte avec ce genre que j'affectionne si peu en parfumerie: le floral fruité. (Oui, à l'exception de la prune, j'ai une véritable aversion pour les notes fruitées). Bien que construit autour du gardénia, que j'adore, (mais dans ce registre je vous conseillerais plutôt de lorgner vers le <a href="http://poivrebleu.com/2012/09/30/serge-lutens-une-voix-noire/">dernier-né de Lutens</a>), ce parfum, aux facettes légèrement aqueuses, exhale des effluves d'ananas et de banane (probablement en raison de l'acetate de benzyle). J'ai aussi entendu des clientes lui trouver des faux-airs de <i>J'adore</i>, remarque non dénuée de sens. Bref, vous l'aurez compris, à mon nez c'est le plus commercial de la gamme (même si on est loin de <i>La Vie est Belle </i>je vous rassure), et pour moi, celui-ci n'a pas vraiment sa place dans une gamme dédiée à la Haute Parfumerie.<br />
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D'ailleurs, peut-on parler ici de niche et de Haute Parfumerie? Ca se discute....Certes, on peut attendre de la haute parfumerie qu'elle bouscule les codes, mais on attend aussi d'elle de la qualité, or du "bien foutu", ce n'est pas ce qui manque aux parfums de Terry de Gunzburg. Néanmoins, il me semble que le propos n'était pas forcément ici d'innover avec des compositions extravagantes, mais plutôt de créer des fragrances de belle facture, dans la tradition d'une parfumerie à la française. Si je ne me trompe pas, alors c'est plutôt réussi, malgré un ou deux parfums aux faux airs de "déja-vu". En tout état de cause, ce qui est certain, c'est que l'on aimerait que le mainstream ressemble à ça: des parfums accessibles olfactivement, mais bien construits et qualitatifs.<br />
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