The Different Company vient d'ajouter 3 nouvelles "Colognes" à sa collection lancée l'année dernière (Sienne d'Hiver, Tokyo Bloom, Limon Do Cordoza et After Midnight). C'est Emile Coppermann qui a, une nouvelle fois, signé cette collaboration avec la marque, toujours dans l'esprit de proposer des fragrances d'allure légère mais à l'évolution plus complexe qu'une cologne au sens traditionnel du terme.
C'est ainsi que Kâshân Rose, South Bay et White Zagara ont vu le jour, trois parfums créés respectivement autour d'une rose à la fois fraîche, fruitée et boisée, autour d'un pamplemousse sur lit boisé, et d'une fleur d'oranger aussi bien fraîche que lascive.
De ces trois nouvelles fragrances, celle qui m'a le plus séduite est White Zagara, qui réconcilie l'effet de fraîcheur d'une cologne avec la sensualité d'un accord floral blanc et épicé. Cette dualité évoque celle de cet oasis éponyme, entre luxuriance et abondance, contrastant avec le début du désert où elle se trouve située.
N'étant pas une adepte des colognes aux notes d'agrumes fraîches et pétillantes, je me suis pourtant laissée surprendre par l'agréable envolée désaltérante de White Zagora, légèrement citronnée mais surtout fleurie, où le néroli apporte ses tonalités plus innocentes que l'absolu de fleur d'oranger. D'ailleurs si l'on a cherché avec cette collection à détourner la cologne de sa structure classique avec une complexité cachée derrière une apparente simplicité, on remarque que c'est ici le néroli qui caractérise le départ de ce parfum, comme un rappel aux codes du genre, puisque le néroli, associé aux agrumes, est une note emblématique de la cologne.
C'est bientôt la fleur d'oranger qui se glisse au coeur de la composition, dévoilant ses notes charnelles, miellées et solaires. Même s'il n'est pas listé dans la pyramide officielle, il me semble déceler du jasmin, qui associé aux baies roses, évoquerait un peu les effluves sensuels fleuris épicés de Fleurs d'Orangers de Serge Lutens, mais qui auraient été ici comme plongés dans un bain de fraîcheur plus estival. Si la tubéreuse vient se joindre à la rondeur de ce bouquet de fleurs blanches, les accents verts et abricotés de l'osmanthus ajoutent quant à eux un brin d'espièglerie et de candeur à la composition.
Le parfum s'étire sur un fond plus ambré et musqué, mais sec, minéral, dans l'idée d'évoquer le désert qui jouxte l'oasis marocaine, source d'inspiration du parfum. C'est d'ailleurs pour cette raison que le choix de la note majeure s'est ici tourné vers la fleur d'oranger, matière s'il en est emblématique du Maroc, et qui sait se faire aussi bien fraîche que sensuelle et féminine, or c'est justement ce qu'Emilie Coppermann souhaitait transmettre dans ce parfum: un sentiment de légèreté sans être dénué de volupté pour autant.
De ces trois nouvelles fragrances, celle qui m'a le plus séduite est White Zagara, qui réconcilie l'effet de fraîcheur d'une cologne avec la sensualité d'un accord floral blanc et épicé. Cette dualité évoque celle de cet oasis éponyme, entre luxuriance et abondance, contrastant avec le début du désert où elle se trouve située.
N'étant pas une adepte des colognes aux notes d'agrumes fraîches et pétillantes, je me suis pourtant laissée surprendre par l'agréable envolée désaltérante de White Zagora, légèrement citronnée mais surtout fleurie, où le néroli apporte ses tonalités plus innocentes que l'absolu de fleur d'oranger. D'ailleurs si l'on a cherché avec cette collection à détourner la cologne de sa structure classique avec une complexité cachée derrière une apparente simplicité, on remarque que c'est ici le néroli qui caractérise le départ de ce parfum, comme un rappel aux codes du genre, puisque le néroli, associé aux agrumes, est une note emblématique de la cologne.
C'est bientôt la fleur d'oranger qui se glisse au coeur de la composition, dévoilant ses notes charnelles, miellées et solaires. Même s'il n'est pas listé dans la pyramide officielle, il me semble déceler du jasmin, qui associé aux baies roses, évoquerait un peu les effluves sensuels fleuris épicés de Fleurs d'Orangers de Serge Lutens, mais qui auraient été ici comme plongés dans un bain de fraîcheur plus estival. Si la tubéreuse vient se joindre à la rondeur de ce bouquet de fleurs blanches, les accents verts et abricotés de l'osmanthus ajoutent quant à eux un brin d'espièglerie et de candeur à la composition.
Le parfum s'étire sur un fond plus ambré et musqué, mais sec, minéral, dans l'idée d'évoquer le désert qui jouxte l'oasis marocaine, source d'inspiration du parfum. C'est d'ailleurs pour cette raison que le choix de la note majeure s'est ici tourné vers la fleur d'oranger, matière s'il en est emblématique du Maroc, et qui sait se faire aussi bien fraîche que sensuelle et féminine, or c'est justement ce qu'Emilie Coppermann souhaitait transmettre dans ce parfum: un sentiment de légèreté sans être dénué de volupté pour autant.
1 commentaire:
19Tu m'as convaincue. Je le teste dès que possible, merci.
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