Ces nouveautés ne réjouiront peut-être pas les amoureux des grands classiques de Guerlain, néanmoins elles méritent qu'on s'y attarde car elles sont vraiment jolies dans leur style. Shalimar Parfum Initial décontenancera sûrement les adeptes de l'original, mais si on le considère comme un parfum à part entière et non tel un flanker, on trouve un joli parfum jeune et sexy, certes un peu sucré, mais réellement bien exécuté dans ces esprit: en effet, on ne peut y nier la qualité des matières premières. Quant à la Petite Robe noire 2, je la préfère nettement à la première, je la trouve plus douce, moins gourmande, plus élégante, peut être pas novatrice, mais très agréable dans son genre.

Il s'étire enfin sur des notes vanillées, addictives, si typiques de la maison Guerlain. Les notes de fond sont effet celles où l'on retrouve vraiment Shalimar, même si l'effet reste bien distinct d'un bout à l'autre de la composition. Alors, oui, ce parfum lorgne vers le style jeune fille qui est en vogue, en ce moment, mais c'est très joliment orchestré.
La petite robe noire ne m'avait pas emballée lors de sa sortie. Pas mon style de parfum, pas le registre où l'on attendait Guerlain, et puis un réglisse tellement présent qu'il m'évoquait trop Lolita Lempicka. Bien sûr, c'était bien fait, mais je n'ai pas accroché. La seconde version, tout juste sortie ou qui va sortir dans les prochains jours, tourne autour de la fleur d'oranger, avec un côté guimauve, mais plus en finesse que la première, une jolie gourmandise légère en quelque sorte. Certes on reste dans un registre "accessible", mais c'est très "mignon". Il faut dire que les notes de fleur d'oranger et de vanille y sont pour beaucoup puisque ce sont des notes que j'affectionne particulièrement. Des notes, fugaces, de bergamote en tête, une évolution où domine nettement la fleur d'oranger, élément central du parfum, relevé d'un côté très guimauve (on reste dans la gourmandise). Cet effet a quelque chose d'amandé, voire un peu dragée. On note aussi une facette poudrée, probablement dûe à la présence d'iris dans la composition. Le fond s'alanguit sur des notes vanillées, musquées et légèrement cuirées, ce qui n'est pas pour me déplaire, apportant un peu d'originalité au parfum tout en contrebalançant le côté guimauve. Sur touche cet effet fleur d'oranger et cuiré persiste longtemps et n'est franchement pas dénué de charme!
(nb: cet article vient d'être légèrement modifié suite à de nouveaux essais. )
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